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Retraites : la mise au point de Hollande

Le candidat socialiste à l’élection présidentielle a réaffirmé sa position, après l’offensive de l’UMP depuis deux jours. François Fillon, notamment, lui reprochait d’avoir menti sur la retraite à 60 ans.
Article rédigé par Gérald Roux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Nathanael Charbonnier Radio France)

Lors d’une conférence de presse à la mi-journée, François Hollande a commencé par rappeler qu’il est en complète cohérence aujourd’hui avec ce qu’il a dit pendant la primaire PS, à savoir : "pour les personnes qui ont commencé à travailler à 18 ans, qui ont leur durée de cotisation, elle pourront partir à 60 ans". Cette possibilité sera ouverte "immédiatement au lendemain de la victoire de 2012" , a déclaré le socialiste.

Négociation pour les autres

Ensuite, François Hollande annonce un deuxième acte : "l’ouverture d’une négociation avec les partenaires sociaux sur la durée légale, sur la décote et sur la pénibilité" . "C’est bien-sur par rapport aux durée de cotisations qu’il va falloir négocier et ces durées de cotisations ne peuvent pas être les même selon que l’on a effectué des métiers pénibles ou que l’on a eu une carrière, disons, plus facile" , précise François Hollande.

Réponse à l’UMP

Depuis deux jours, l'UMP reproche à François Hollande de reculer par rapport à l'idée d'un rétablissement de l'âge légal de départ à la retraite à 60 ans défendu par certains socialistes, et mentionnée dans le projet du PS adopté au printemps dernier.
La proposition de François Hollande ouvre un droit nouveau par rapport au système actuel né de la réforme du gouvernement, qui a repoussé à 62 ans l'âge légal de départ à la retraite.

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