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Second tour : 1 105 candidats vont s'affronter dans 541 circonscriptions dimanche 17 juin

Les qualifiés avaient jusqu’à mardi 18 heures pour déposer leur candidature en vue du second tour des législatives dimanche 17 juin. 1.105 candidats s'affronteront dans les 541 circonscriptions dont le député n'a pas été élu dès le premier tour.
Article rédigé par Catherine Rougerie
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
Vue de l'Assemblée nationale (Paris). (AFP - Escudero Patrick / hemis.fr)

Les qualifiés avaient jusqu'à mardi 18 heures pour déposer leur candidature en vue du second tour des législatives dimanche 17 juin. 1.105 candidats s'affronteront dans les 541 circonscriptions dont le député n'a pas été élu dès le premier tour.

De 6 603 candidats au premier tour, la liste des aspirants à la députation est tombée à 1 105 en vue du second tour, dimanche 17 juin.

Outre les non qualifiés - ceux qui n'ont pas obtenu au moins 12,5% des inscrits, s'ajoutent ceux qui ont retiré leur candidature, soit près de 12 "désistements républicains" dont un à gauche et un à droite.

Au final, ce second tour comptera 494 duels, 35 triangulaires, dont 29 opposant la droite, la gauche et le Front national et 12 candidatures uniques.

Revue d'effectifs par parti.

Front national (FN)

La consigne donnée lundi par la présidente du FN à tous les candidats était de se maintenir au second tour à "une ou deux exceptions près".

Dans la 2e circonscription de Perpignan-Rivesaltes (Pyrénées-Orientales), le vice-président du parti Louis Aliot, lui-même candidat dans ce département, a ainsi annoncé le désistement de la candidate frontiste Irina Kortanek, "sans aucune contrepartie". Il a invoqué la personnalité du candidat UMP et le "risque de voir la gauche l'emporter".

Dans la 5e du Vaucluse également, la candidate FN s'est retirée, là aussi "pour faire barrage à la gauche", laissant face à face UMP et PS, un geste condamné "fermement" par Marine Le Pen.

En revanche, Gilles Caïtucoli a décidé de se maintenir dans la 3e circonscription du Gard alors qu'il envisageait son retrait au profit du candidat UMP-Droite populaire.

Union pour un mouvement populaire (UMP)

La consigne du bureau politique de l'UMP à tous ses candidats était de se maintenir chaque fois que possible.

A l'arrivée, seul Roland Chassain, dans la 16e circonscription des Bouches-du-Rhône (Arles) ne l'a pas respecté. Il s'est retiré au nom du "tous contre Michel Vauzelle", le candidat PS et président de la région PACA, ouvrant la voie à une possible élection de la candidate du "Rassemblement bleu marine", Valérie Laupies. L'ancien Premier ministre, François Fillon, a demandé que M. Chassain soit exclu de l'UMP.

Après avoir hésité, le député sortant UMP Etienne Mourrut, arrivé dimanche en troisième position dans la 2e circonscription du Gard, a décidé de se maintenir face à l'avocat Gilbert Collard (Rassemblement bleu marine) et Katy Guyot (PS).

En revanche, dans la 3e des Yvelines, le dissident UMP Olivier Delaporte a laissé le champ libre à Henri Guaino, ex-conseiller spécial de Nicolas Sarkozy.

La principale dissidence est celle de Thierry Solère qui se maintient à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) face à Claude Guéant et à la socialiste Martine Even.

Parti socialiste (PS)

La consigne du "désistement t républicain" n'a pas été suivie par la candidate socialiste dans la 3e circonscription du Vaucluse. Arrivée en troisième position, Catherine Arkilovitch se maintient dans la triangulaire avec Marion Maréchal - Le Pen et candidat UMP.

Dans l'Aisne, le candidat officiel du PS au premier tour dans la 1ère circonscription, Fawaz Karimet, qui s'est vu retirer le soutien du parti au profit de René Dosière arrivé en tête, a confirmé son maintien.

EELV

Sur les 471 candidat(e)s EELV engagé(e)s dans la campagne, plus de quarante seront présent(e)s au second tour alors qu'ils auraient pu en espérer une cinquantaine grâce à leur accord avec le PS. Mais dans une dizaine de circonscriptions, le candidat PS dissident devance celui d'EE-LV.

Ainsi à Roubaix, en plein accord avec le PS selon ce parti, Slimane Tir, candidat EELV-PS devancé par un maire socialiste dissident, a choisi de l'affronter en duel plutôt que de laisser seul en piste.

Front de gauche

Patrick Braouezec, député sortant de la 2e circonscription de Seine-Saint-Denis, se maintient face au seul autre candidat, le socialiste Mathieu Hanotin, malgré un accord départemental de désistement à gauche.

En revanche, à titre d'exemples, Jean-Pierre Brard s'est retiré au profit du socialiste, Razzy Hammadi à Montreuil. Le communiste Roland Muzeau s'est lui aussi retiré dans les Hauts-de-Seine face au socialiste Guillaume Bachelay.

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