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"Une attaque extérieure" perturbe le vote pour la présidence de l'UMP

Impossible de voter pour de nombreux militants UMP. Le scrutin électronique a été perturbé par "une attaque extérieure", selon la Haute autorité de l'UMP, chargée de veiller sur le bon déroulement du scrutin. 

Article rédigé par franceinfo
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Un militant de l'UMP s'apprête à voter par internet pour désigner le président du parti, le 28 novembre 2014, à Paris. (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

C'était l'une des craintes des organisateurs : que le vote électronique pour la présidence de l'UMP rencontre des difficultés techniques. Lancé vendredi 28 novembre à 20 heures pour une durée de 24 heures, le scrutin en ligne connaissait vendredi soir ses premiers ratés. Impossible de se connecter et donc de voter... 

La Haute autorité de l'UMP devait veiller sur ce scrutin à haut risque, deux ans après le psychodrame de la guerre Copé/Fillon. Des précautions avaient été prises, "systèmes d'alerte", "plateforme téléphonique d'alerte", "tests pour détecter d'éventuelles failles dans la sécurité", avait expliqué Anne Levade, professeur de droit et présidente de la Haute autorité du parti. Pourtant, à 22h30, la Haute autorité "a constaté une attaque extérieure", indique-t-elle dans un communiqué "Il s'agit de l'un des risques anticipés et les dispositions prévues ont été mises en oeuvre. Cela a pu, cependant, avoir pour effet de ralentir l'accès au site du vote", a ajouté la Haute autorité de l'UMP. Si 11 700 adhérents ont pu voter à 22h30, nombreux sont ceux qui ont été bloqués.

Luc Chatel : "Il m'a marqué 'erreur de connexion'"

Premier exemple, et non des moindres, celui de Luc Chatel. Le secrétaire général du parti a rencontré des difficultés pour enregistrer son vote. "Tout à l'heure, il m'a marqué 'erreur de connexion'", confesse-t-il devant les caméras.

Sur Twitter, nombreux sont ceux qui perdent patience et se désespèrent de ne pas pouvoir se prononcer pour Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire ou Hervé Mariton. C'est notamment le cas de Dominique Bussereau, ancien ministre et président du conseil général de Charente-Maritime, d'un conseiller de Paris et secrétaire national de l'UMP et de nombreux militants... "Il faut se féliciter de ce grand moment démocratique. Ah non merde, c'est mon tweet de demain", ironise quant à lui le bras droit d'Alain Juppé, Gilles Boyer.

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