Cet article date de plus d'un an.

La campagne présidentielle de Valérie Pécresse visée par une deuxième enquête, annonce le parquet de Paris

Elle vient s'ajouter à une autre, portant sur des soupçons de détournement de fonds publics pendant cette campagne.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Valérie Pécresse à l'Elysée (Paris), le 19 juillet 2023. (QUENTIN DE GROEVE / HANS LUCAS / AFP)

Une enquête préliminaire, portant sur des soupçons d'abus de bien social autour de commissions pour la location d'un siège pour la campagne présidentielle de Valérie Pécresse, a été ouverte par le parquet de Paris, a relayé celui-ci vendredi 28 juillet, confirmant une information de Mediapart. "Les investigations sont en cours", a précisé le parquet.

D'après le site d'informations, l'enquête porte sur les "conditions de location d'un des deux sièges de campagne de Valérie Pécresse et les prestations du cabinet de conseil Jones Lang LaSalle", qui "a facturé fin 2021 62 400 euros d'honoraires pour la recherche et la négociation des locaux".

Elle a été ouverte à une date inconnue après un signalement de la Commission des comptes de campagnes (CNCCFP), qui s'est interrogée sur la réalité et la portée "limitée" des prestations du cabinet de conseil.

Ses proches se disent "très sereins"

Contacté par le service politique de France Télévisions, l'entourage de Valérie Pécresse rappelle que "les comptes de campagne ont été validés" et que "toutes les explications ont été données à la commission des comptes et publiées". Les proches de l'ancienne candidate LR à la présidentielle se disent ainsi "très sereins".

Cette deuxième enquête vient s'ajouter à une autre, portant depuis septembre 2022 sur des soupçons de détournement de fonds publics pendant cette campagne, après un signalement provenant cette fois de l'écologiste Julien Bayou. Celui-ci avait été qualifié de "dénonciation calomnieuse" par l'entourage de la présidente de la région Ile-de-France.

La candidate des Républicains avait consacré 14,3 millions d'euros pour un seul tour de scrutin, mais sans atteindre la barre des 5% de voix qui lui aurait permis d'obtenir le remboursement de ses frais de campagne. Après sa défaite, elle avait lancé un appel aux dons pour combler un trou de cinq millions d'euros.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.