Vidéo "J'assume ces vols" : le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, réagit à la polémique autour de son utilisation d'avions d'affaires dans le cadre de ses fonctions

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Durée de la vidéo : 5 min
Christophe Béchu répond à la polémique sur son utilisation d'avions dans le cadre de ses fonctions.
Christophe Béchu répond à la polémique sur son utilisation d'avions dans le cadre de ses fonctions Christophe Béchu répond à la polémique sur son utilisation d'avions dans le cadre de ses fonctions. (FTV)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
La revue "La Topette", basée à Angers où Christophe Béchu fut maire, révèle qu'il a utilisé des avions d'affaires affrétés spécialement de Toulouse à l'occasion de six déplacements en France.

"Je confirme et j'assume ces vols." Invité de l'émission "Planète info" sur franceinfo, le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a réagi mercredi 6 décembre à l'enquête de la revue La Topette, basé à Angers où il fut maire, qui révèle qu'il a utilisé des avions d'affaires affrétés spécialement de Toulouse à l'occasion de six déplacements en France dans le cadre de ses fonctions, entre le 31 juillet et le 14 novembre 2023.

"Je ne suis pas parti en vacances trois semaines en Polynésie", s'est défendu Christophe Béchu, qui a évoqué "quatre déplacements" pour se rendre sur les lieux de catastrophes naturelles, alors que la revue La Topette évoque également des déplacements pour des congrès. "La règle, c'est le train pour des trajets de moins de trois heures, entre trois et quatre heures on examine [les options], et l'avion pour des trajets de plus de quatre heures", a complété le ministre, expliquant qu'il n'avait pas de "meilleure option" pour les trajets épinglés.

Il dénonce la "volonté polémique" de la revue à l'origine de l'enquête

Paris-Montpellier, Angers-Perpignan, Angers-Grenoble, Paris-Lorient, Angers-Nice, Calais-Metz : alors que l'enquête a ciblé six déplacements en avion, grâce à une flotte basée à l'école nationale de l'aviation civile (Enac) à Toulouse, le ministre de la Transition écologique a expliqué que ses trajets en avion représentaient peu de déplacements, environ dix sur plus de 120 déplacements selon lui. Il a aussi évoqué une "volonté polémique d'un journal qui a des orientations politiques locales assez marquées".

La question des déplacements en avion des ministres n'est pas nouvelle. En 2022, le Premier ministre de l’époque, Jean Castex, avait été épinglé pour être allé voter en Falcon dans les Pyrénées-Orientales lors du premier tour de la présidentielle.

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