Cet article date de plus de douze ans.

[Vidéo] : Meeting de Nicolas Sarkozy à Besançon (Doubs) vendredi 30 mars 2012

Nicolas Sarkozy est en déplacement dans le Doubs, après une visite de la maison de santé "les Mercureaux", il a tenu un meeting à Besançon au Parc des expositions "Micropolis". Vous pouvez revoir l'intégralité.
Article rédigé par Daïc Audouit, Isabelle Gautier
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Nicolas Sarkozy, le 29 mars 2012 (FTV)

Nicolas Sarkozy est en déplacement dans le Doubs, après une visite de la maison de santé "les Mercureaux", il a tenu un meeting à Besançon au Parc des expositions "Micropolis". Vous pouvez revoir l'intégralité.

Nicolas Sarkozy s'est ostensiblement réjoui vendredi de sa remontée dans les sondages à trois semaines du premier tour de la présidentielle en moquant le "petit club des socialistes heureux" qui a cru trop vite à une victoire facile de son rival François Hollande.

Sarko Comedy club

Sur le mode du sketch qu'il utilise désormais dans tous ses discours, le président candidat de l'UMP a conclu vendredi son meeting à Besançon par une tirade toute en ironie, devant plusieurs milliers de partisans hilares.

"Lorsque je suis rentré en campagne, on m'a expliqué mais pourquoi vous allez en campagne ? C'est fini, vous avez perdu", a-t-il lancé, "vous avez vu les observateurs, vous avez vu les sondeurs, vous avez vu les pronostiqueurs, c'est pas la peine d'y aller, M. Sarkozy, c'est pas la peine, c'est fait".

"Le lendemain où on m'a dit ça, j'ai vu un journal, il y avait M. Hollande qui disait: je suis le prochain président. Ah! Je me suis dit il y a quelque chose qui a changé dans la Constitution de la Ve République, c'est plus les Français qui décident ?", a poursuivi le chef de l'Etat.

"Je suis rentré en campagne avec la passion dont je suis capable. Et tout d'un coup je vois que les choses commencent à changer. Tout d'un coup je vois que les mines commencent à s'allonger. Et tout d'un coup je m'aperçois que certains qui étaient tout contents de faire campagne quand ils étaient tout seuls, ils trouvent que c'est plus compliqué quand je suis là", s'est amusé Nicolas Sarkozy, "oui, mais je suis là !"

"Pendant des mois, ils ont fait campagne ensemble. C'est Ségolène qui voulait pas de François qui voulait pas de Martine et qui était pas soutenu par Laurent", a moqué le président en référence à la primaire socialiste. "Ils m'avaient oublié, c'était fini, ils étaient tranquilles, ils avaient fait un petit club, le petit club des socialistes heureux, heureux de se regarder le nombril, heureux de se contenter, heureux de se féliciter", a-t-il ajouté.

Parc des expostitions "Micropolis", vendredi 30 mars 2012

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.