: Replay Présidentielle : revivez l'émission "Elysée 2022" avec Yannick Jadot
Le candidat Europe Ecologie-Les Verts était l'invité, jeudi soir, du grand rendez-vous politique de France 2 pour la présidentielle 2022.
Ce qu'il faut savoir
Après Jean-Luc Mélenchon, c'est Yannick Jadot qui a participé à "Elysée 2022", la grande émission politique de France 2 pour l'élection présidentielle, jeudi 17 février. Le candidat a été interrogé par de grandes figures de France Télévisions telles que Julian Bugier, Claire Chazal, Francis Letellier, Samah Soula et Dominique Seux sur des questions portant sur le pouvoir d'achat, la ruralité, la culture, l'énergie, ou encore les questions internationales. Cent cinquante Français, sélectionnés par l'institut Ipsos et connectés en visioconférence, ont réagi en direct aux propos du candidat.
Ce direct est désormais terminé.
"Macron est le président des lobbies". Yannick Jadot a commencé par mettre en cause "l'inaction climatique" d'Emmanuel Macron et du gouvernement. "Sur tous les sujets écologiques, Emmanuel Macron est le président des lobbies", a dénoncé le candidat écologiste à l'élection présidentielle.
Echange musclé avec Jordan Bardella. "Comment faites-vous avec les agriculteurs qui ont régulièrement besoin de main-d'œuvre étrangère ? Comment faites-vous à l'hôpital, où 30 000 médecins migrants nous aident ? (...) Qu'est-ce que vous faites des 40 000 infirmières migrantes ? Des sociétés de sécurité ? Des sociétés de ménage ?" Yannick Jadot s'est vivement opposé à Jordan Bardella, président par intérim du Rassemblement national, sur la question de l'immigration. "Je veux une politique migratoire qui mette de l'ordre, vous voulez le désordre", a lancé le candidat écologiste.
"On a été à quelques secondes de l'accident" nucléaire en France. "Je me suis battu contre le nucléaire parce qu'il y a eu Tchernobyl, parce qu'il y a eu Fukushima, et que je ne veux pas qu'à un moment donné, une région de notre pays soit dévastée par un accident nucléaire". Yannick Jadot a justifié sa volonté de sortir du nucléaire par sa crainte des accidents. "On a plusieurs fois été à quelques secondes de l'accident majeur. Je n'en veux pas. C'est une responsabilité morale", a continué le candidat écologiste.
Fermeté vis-à-vis de Moscou. Sur les questions internationales, le candidat EELV à l'élection présidentielle a dénoncé une complaisance vis-à-vis des dictateurs et vivement critiqué le président russe. "Je rappelle que Vladimir Poutine, il a gazé les populations syriennes, il a massacré les Tchétchènes, qu'il a envahi la Crimée et qu'il empoisonne ses opposants politiques ! Il y a un moment, je ne sais pas comment ça s'appelle, mais pour moi, ça s'appelle un dictateur !" a estimé le candidat écologiste. "Mais cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas lui parler : on lui parle en créant un rapport de force, grâce à l'Union européenne", a continué l'eurodéputé EELV.