Intempéries : les communes sinistrées réfléchissent à l’après
La commune de Rive-de-Gier, dans la Loire, a été construite sur une rivière. Une lutte entre un cours d’eau et le béton qui l’entoure. Après les crues historiques, se pose la question de la difficile cohabitation avec un fleuve qui a montré de quoi il était capable cette semaine. Jusque dans une médiathèque de la ville, la boue s’est immiscée dans les moindres recoins. "On est montés à 1,65 mètre d’eau" se remémore Anne Machado-Garat, à la tête de l’établissement. Après le temps de l’émotion, celui des questions. Car ici, les crues se suivent et se ressemblent. Les images filmées il y a deux jours sont similaires à celles de 2008.
Une rivière déviée il y a cinquante ans
Alors comment éviter que le scénario se répète encore ? Aujourd’hui, le maire songe à libérer le cours d’eau, quitte à détruire le béton qui le couvre. Un projet qui pourrait avoisiner les 2300 millions d’euros, et vingt ans de travaux. Dans la commune voisine de Givors, des habitantes réfléchissent elles aussi à l’après. Ici, le talus qui borde le Gier était censé fonctionner comme une digue. Mais de toute évidence, cela n’a pas suffi. Il y a cinquante ans, la rivière ne passait pas ici mais elle a été déviée pour construire une zone commerciale, elle aussi sinistrée. La commune a promis des travaux dès 2027 pour mieux protéger les populations des inondations.
Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.
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