: Vidéo Les gendarmes restent mobilisés après la mort d’un homme à Sivens
Après le décès d’un jeune manifestant au barrage de Sivens, la tension monte entre les opposants au projet et la police. Les précisions avec Muriel Lassaga, envoyée spéciale de France 2 à Gaillac.
Au moins cent gendarmes mobiles sont encore présents devant la gendarmerie de Gaillac. Une manifestation se déroule et quelques affrontements ont déjà eu lieu entre les opposants et les forces de l’ordre, notamment à la suite de vitrines cassées ou de poubelles incendiées.
Appels à la vengeance
C’est une nouvelle mobilisation spontanée des opposants au barrage de Sivens après la mort de Rémi, le jeune militant tué dans la nuit du 25 au 26 octobre 2014. Sur les banderoles, on peut lire des inscriptions telles que " Rémi, notre frère tué par le fascisme d’Etat ". Les haut-parleurs hurlent des appels à la vengeance. La tension, est montée d’un cran après les premiers affrontements début septembre 2014 lorsque des opposants s’étaient battus pour empêcher les premiers travaux. Ce jour là, il n’y avait eu que des blessés.
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