Certaines écoles sont restées fermées lundi 5 septembre en raison d'un mouvement de grève des 50 000 ATSEM, des agents territoriaux en France qui aident les enseignants en maternelle. À l'appel de la CGT, ils ont cessé le travail pour réclamer une revalorisation de leurs salaires.
Des ATSEM sont venues exprimer leur colère, comme à Belfort (Territoire de Belfort), lundi 5 septembre. En France, on en compte 50 000 qui assistent les enseignants en maternelle. Elles sont en grève pour dénoncer le manque d’effectif et les conditions de travail. "Moi, je navigue entre quatre classes à longueur de journée. Ce qui est énorme. On n’a pas le temps de se poser, les enfants en pâtissent", témoigne l’une d’elle. "On a les exigences aussi des instituteurs qui nous sollicitent beaucoup. On encadre également la restauration scolaire le midi donc cela fait des journées très longues", rapporte une autre.
Des revendications salariales
Des rassemblements ont eu lieu partout en France, comme à Nantes (Loire-Atlantique). Les ATSEM gagnent entre 1 300 et 1 800 euros par mois. Elles réclament une augmentation de 183 euros nets mensuels. Certains enseignants se sont joints à la mobilisation. "La revendication d’une ATSEM par classe est extrêmement nécessaire parce que moi, étant enseignante en maternelle, sans ATSEM je peux vous assurer que le travail n’est pas le même et qu’on le sollicite constamment", estime une institutrice. Une nouvelle grève est prévue fin septembre.
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