Jean-Louis Trintignant à Pleyel : ses adieux à la scène en poésie
Il dit que c'est son dernier spectacle, sa dernière performance en tant qu'acteur avant de tirer sa révérence. Jean-Louis Trintignant débute sa tournée le mardi 7 mars prochain salle Pleyel à Paris pour dire les mots de Vian, Prévert et Desnos.
La voix est intacte et reconnaissable entre toutes. Ensorcelants, les mots de Jean-Louis Trintignant semblent se jouer du temps comme les poètes qu'il incarne et qui lui permettent de combattre la mélancolie. "Pouvoir faire du théâtre à 86 ans, c'est une grande chance", confie l'acteur. Jean-Louis Trintignant avait commencé ses récitals poétiques à la fin des années 90 avec sa fille Marie. Sa passion pour la liberté radicale et désespérée, propre à la poésie, a fait le reste.
Une musique qui donne une âme aux mots
"Avec la poésie, on parle court et on dit beaucoup de choses très importantes", confie Jean-Louis Trintignant. À la sortie, les spectateurs sont conquis. "C'est magnifique, il y a plein d'émotion", explique l'un d'entre eux. "Il y a cette manière de dire puis le choix qu'il a fait qui est superbe", explique Armelle Héliot, journaliste et critique de théâtre au journal Le Figaro. Des poètes d'une incroyable résonnance, habillés de la musique syncopée de Piazzolla. Une musique qui donne une âme aux mots, peut-être les vrais adieux à la scène de Jean-Louis Trintignant. Boris Vian, Gaston Miron, Allain Leprest... tirer sa révérence sur ces textes superbes serait une belle sortie pour ce comédien subtil.
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