14-Juillet : immersion dans une frégate de la Marine
La menace est partout. En surface, sous-marine, aérienne. Quelques secondes pour réagir, selon le scénario de cet exercice de l’OTAN, la Pologne est attaquée par la mer. La frégate multimissions Auvergne fait partie des forces de défense. L’alerte est donnée, l’hélicoptère Caïman a 45 minutes, pas une de plus, pour décoller, de manière la plus furtive possible. "On n’utilise pas nos fréquences, on laisse nos feux sur off, on ne va pas émettre au radar, et on va rester au ras de l’eau", explique le lieutenant de Vaisseau Inès, du détachement de la flottille 33F.
50 bâtiments de 19 pays participent à l'exercice
Rester discret pour observer les ennemis et renseigner en continu la frégate sur leur position. Au centre de commandement, il ne reste plus qu’à déclencher de façon fictive les missiles, sur le bateau ennemi repéré. Une première menace éliminée, mais la réalité prend soudain le pas sur l’exercice. Des avions russes survolent la zone. L’OTAN s’entraîne, la Russie observe. Dans ces eaux internationales de la mer Baltique, chacun est dans son droit et aime le faire savoir.
50 bâtiments de 19 pays participent à cet exercice. S’entraîner au combat de haute intensité, mais aussi à travailler ensemble. Même le soir, la frégate Auvergne ne dort jamais. Les 150 marins se relaient aux différents postes, jour et nuit, pendant les deux mois de leur mission.
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