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Adolescent tué à Nanterre : une marche blanche marquée par des violences

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Mort de Nahel : une marche blanche marquée par des violences
Article rédigé par France 3 - P. Mauger, M. Burgot, M. Khiat, S. Neumayer, N. el Khaouafi, E. Pelletier, T. le Bras, B. Laigle, M. Hauville, V. Huon
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Partie dans le calme en début d'après-midi à Nanterre, jeudi 29 juin, la marche en mémoire de Nahel, tué mardi par un policier, a été émaillée de violences. Des renforts de police sont arrivés sur place.

Jeudi 29 juin, une marche en mémoire de Nahel, tué mardi par un policier, s'est tenue à Nanterre (Hauts-de-Seine) dans l'après-midi. Le ciel de la ville a été assombri par la fumée de premiers incendies. Plusieurs voitures étaient en feu, et les CRS se sont déployés autour de la préfecture, cible des caillassages. Une ville de nouveau sous tension à l'issue de la "marche blanche et de la révolte", comme l'a elle-même baptisée la mère de Nahel.

1 000 perturbateurs sur place selon la préfecture

La manifestation s'est pourtant élancée dans le calme en début d'après-midi. Juchée sur une camionnette, la mère du jeune garçon portait un t-shirt sur lequel était inscrit : "Justice pour Nahel". Certains sont venus lui présenter leurs condoléances. Partout autour d'elle, des slogans anti-police ont été scandés. Ils étaient plus de 6 000 à défiler. Des renforts de police sont arrivés à Nanterre. Un hélicoptère de la gendarmerie surveillera aussi la ville jeudi soir. La préfecture parle de 1 000 perturbateurs présents sur place. 

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