Grève à la SNCF : "Elle dérange ceux qui la font et ceux qui la subissent", rappelle Thomas Vacheron, membre de la Commission exécutive confédérale de la CGT
Seul un train sur deux circule sur les rails de France samedi 17 février. En cause, une grève des contrôleurs SNCF perturbe fortement les départs des vacanciers. Selon Thomas Vacheron, membre de la Commission exécutive confédérale de la CGT, le seul moyen de se faire entendre serait que le gouvernement et la direction de la SNCF répondent aux revendications des salariés. "Quand il y a des taux de grévistes aussi importants, c'est que la colère est extrêmement profonde", juge-t-il. Malgré les fortes perturbations subies par les voyageurs, Thomas Vacheron se dit "solidaire" des usagers.
Une revalorisation des salaires
"La grève, elle dérange systématiquement. Elle dérange d'abord ceux qui la font parce qu'on perd du salaire et elle dérange ceux qui la subissent", tient à rappeler le représentant syndical. Selon lui, la responsabilité n'appartient pas aux cheminots, mais la direction de la SNCF qui aurait dû négocier avec les cheminots pour revaloriser leurs salaires. "Ils demandent 190 euros brut de plus par mois qui soient cotisés", ajoute-t-il.
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