Azerbaïdjan : le cauchemar d'un Français détenu depuis huit mois

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L'Azerbaïdjan maintient les tensions diplomatiques avec la France, alors que le procès en appel de Théo Clerc, un graffeur se tient lundi 25 novembre. Il avait déjà été condamné à trois ans de prison.
Azerbaïdjan : le cauchemar d'un Français détenu depuis huit mois L'Azerbaïdjan maintient les tensions diplomatiques avec la France, alors que le procès en appel de Théo Clerc, un graffeur se tient lundi 25 novembre. Il avait déjà été condamné à trois ans de prison. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - S. Perez, A. Belderrain, A; Canestraro
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L'Azerbaïdjan maintient les tensions diplomatiques avec la France, alors que le procès en appel de Théo Clerc, un graffeur se tient lundi 25 novembre. Il avait déjà été condamné à trois ans de prison.

Théo Clerc, un graffeur français, est détenu en Azerbaïdjan depuis huit mois. Son procès en appel se tiendra le lundi 25 novembre, après une première condamnation à trois ans de prison. Les tensions diplomatiques entre la France et l'Azerbaïdjan se sont intensifiées, particulièrement en raison de l'arrestation de Théo pour avoir tagué un wagon de métro à Bakou. Alors que ses deux amis, un Australien et un Néo-Zélandais, ont seulement écopé d'une amende, Théo a été lourdement sanctionné. Selon son avocate, il s'agit d'une prise d'otage diplomatique. Le Quai d'Orsay a dénoncé un jugement discriminatoire.

Théo Clerc a présenté ses excuses

Théo Clerc a présenté ses excuses aux autorités azerbaïdjanaises, espérant une réduction de sa peine en appel. Cette affaire s'inscrit dans un contexte de relations tendues entre Paris et Bakou, exacerbées par le soutien perçu de la France à l'Arménie et par le boycott de la COP29 à Bakou par la France. Le dialogue entre les deux pays est quasi inexistant, ce qui inquiète profondément le frère de Théo. Le ministère des Affaires étrangères français déconseille tout déplacement en Azerbaïdjan en raison des risques de détention arbitraire et de jugement inéquitable.

Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.

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