Élections européennes : la gauche lance sa campagne

Il est en troisième position dans les sondages, mais encore loin du Rassemblement national et du parti Renaissance. Raphaël Glucksmann, tête de liste socialiste aux élections européennes, veut se poser en alternative du duel majorité/extrême droite. Depuis Lyon (Rhône), dimanche 10 mars, il a attaqué Renaissance : "Vous n'êtes pas un barrage, vous êtes un marchepied. Vous aviez promis de faire baisser le Rassemblement national, et il n'a jamais été aussi haut."

Raphaël Glucksmann, homme de la situation ?

Le sentiment est partagé par Fabien Roussel (Parti communiste français), sur le plateau du Grand rendez-vous Europe 1, CNews et Les Echos : "En installant un duel, (c'est) comme s'ils voulaient partager l'électorat en deux. Et (c'est) une manière de faire monter l'extrême droite". Du côté des militants socialistes, inquiets de la montée de l'extrême droite, Raphaël Glucksmann pourrait bien être la solution : "Je pense qu'on a là un leader. Il est charismatique et il est jeune."