: Vidéo Complément d'enquête. L'Usine Vivante ressuscite la vallée de la Drôme
Dans la vallée de la Drôme, deux jeunes diplômés parisiens ont racheté une usine désaffectée pour y créer un "tiers-lieu", où se sont installés bureaux et ateliers. Une initiative qui retisse du lien social et un modèle économique innovant. Extrait de "Complément d'enquête".
Dans cette usine désaffectée de la vallée de la Drôme, une bande de joyeux trentenaires a pris ses quartiers. Des bureaux accueillent graphistes, photographes ou sociétés comme Vélocargo, qui fait du transport à vélo. Bientôt peut-être, toute la surface de l'ancienne fabrique de pièces mécaniques sera réhabilitée sous forme de restaurants, d'ateliers de luthier, de menuisier...
Plus qu'un espace de coworking, un tiers-lieu participatif qui pourrait redynamiser la petite ville de Crest. A l'origine du projet et de l'association, Raphaël Boutin, un ex-élève de Sciences Po, et Sylvain Dumas. Pourtant, l'Usine Vivante a bien failli ne jamais voir le jour à Crest...
Innovation et transmission
Au départ, le propriétaire, David Sitbon, un ingénieur à la retraite qui habite juste à côté, ne voulait pas de ces néoruraux. Les murs allaient être rasés, le terrain vendu à un promoteur immobilier... Au tout dernier moment, sa femme et lui se ravisent et laissent leur chance à ces jeunes "qui travaillent, qui ont la tête sur les épaules, tous responsables, pères ou mères de famille".
Plus que tout, c'est l'idée de transmettre son usine à des jeunes, de recréer de la vie et du lien social à la campagne qui a emporté son adhésion. Raphaël et Sylvain, eux, se font "plein d'amis, bien plus que sur Facebook". Quant à l'Usine, elle semble bien vivante, merci !
Extrait de "L'eldorado des campagnes", un reportage diffusé dans "Complément d'enquête. France : une jeunesse oubliée ?" le 17 mars 2016.
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