Envoyé spécial du jeudi 18 juin 2015
Cette semaine, "Envoyé spécial" vous propose trois nouveaux reportages :
- Et si pour "braquer" des banques ou des multinationales vous n'aviez plus besoin que d'un téléphone portable et d'un discours bien rodé ? Cela s'appelle "l'arnaque au président" et consiste à appeler un "pigeon" et se faire passer pour un haut responsable afin d'obtenir des liquidités. Et ça marche ! Depuis 2010, plus de 360 millions d’euros ont ainsi été dérobés à des entreprises françaises.
- Pour le bicentenaire de la bataille de Waterloo, qui marqua la défaite de l'empereur Napoléon, découvrez la plus grande reconstitution historique jamais réalisée. Pour l'occasion, des milliers de figurants passionnés d'Histoire de France se sont donné rendez-vous. "Envoyé spécial" vous emmène en voyage dans le temps...
- Dessiner, encore et toujours, après le 7 janvier 2015. Une question que les caricaturistes se sont tous posée. Comment continuer, que dessiner, comment, pourquoi, et à quel prix ? "Envoyé spécial" a suivi le quotidien de trois enfants de "Charlie Hebdo", depuis les attentats.
Pour des raisons liées aux droits de rediffusion, cette émisssion n'est plus disponible.
Hold-up au bout du fil
Une directrice d'agence bancaire qui livre près d'un million d'euros en liquide dans les toilettes d'un bar, des comptables de grandes entreprises qui font des virements de plusieurs millions d'euros à des escrocs…Ce sont des histoires à peine croyables, et pourtant ces arnaques se sont multipliées ces dernières années.
Michelin, KPMG, Vallourec... depuis 2010, plus de 360 millions d’euros ont été dérobés à des entreprises françaises, en seulement quelques coups de téléphone. Derrière ces escroqueries de grande envergure, une cinquantaine de personnes qui maîtrisent l'art de la manipulation. Leur secret ? Parvenir à se faire passer au téléphone pour le président de l'entreprise, pour un des hauts responsables ou même un fournisseur, et abuser de la confiance de leur victime. Le pionnier de cette arnaque dite "au président" s'appelle Gilbert Chikli, et il est en cavale depuis 2009. Nous sommes allés à sa rencontre en Israël.
Victimes, entreprises menacées, escrocs et complices, ce reportage donne la parole à tous les acteurs de ces escroqueries hors normes. Quand la manipulation remplace les armes à feu, Elise Le Guével, Benjamin Poulain et Emmanuel Lejeune ont enquêté sur ces braquages d'un nouveau genre qui menacent le tissu économique français.
Waterloo, la dernière marche de l'Empereur
Waterloo, une bataille de légende à 20 km au sud de Bruxelles qui a mis un terme à la carrière de Napoléon. Pour le bicentenaire de cette défaite, du 18 au 21 juin, 200 000 spectateurs et 6 000 figurants à pied ou à cheval se sont donné rendez-vous sur un site de 40 hectares. C’est la plus grande reconstitution historique jamais réalisée. Une petite armée a été mobilisée pour l’organiser.
Réunis dans de multiples fan-clubs, entre amis ou en famille, les figurants feront le déplacement, parfois de très loin, pour participer à cette commémoration qui a nécessité une logistique sans précédent. Passionnés d’Histoire ou inconditionnels de l’Empereur, tous ont travaillé leur rôle dans le moindre détail : costumes, accessoires, armes, chevaux… rien ne doit être laissé au hasard. Qui sont ces passionnés prêts à marcher dans les pas de Napoléon ? Comment se sont-ils préparés à ce spectacle hors du commun ?
Pendant deux mois, une équipe d’Envoyé spécial a suivi les préparatifs de cet événement qui verra affluer des participants de toute la France, mais aussi de toute l’Europe, comme Alexeï qui fera la route depuis Moscou, par passion pour l’Empereur. Nous sommes également allés à la rencontre de ces professionnels – collectionneurs, investisseurs, organisateurs – qui ont su transformer le mythe de Napoléon en un business très rentable.
Les enfants de "Charlie Hebdo"
Comment caricaturer l’actualité après les attentats de Charlie Hebdo ? Qui sont les jeunes dessinateurs de presse aujourd’hui ? Comment travaillent-ils, à quelles questions sont-ils confrontés ? Les attentats ont-ils changé leur façon de dessiner ?
Une équipe d’Envoyé spécial a pu filmer le quotidien de trois jeunes dessinateurs de presse, à Paris.
Coco, 32 ans, est l’une des plus jeunes caricaturistes de Charlie Hebdo. Elle a commencé son métier dans cette rédaction, en 2007, et n’a jamais pensé arrêter de dessiner après les événements. Elle se bat désormais pour faire vivre ce journal.
Camille Besse, 32 ans, a elle aussi appris son métier à la rédaction de Charlie Hebdo aux côtés de Charb, Cabu, Tignous et Wolinski. Même si elle ne fait plus partie de ce journal satirique, elle a mis du temps à reprendre le chemin du dessin, après le 7 janvier.
Thibaut Soulcié fait partie de la même génération. Il travaille pour le journal l’Équipe et le site internet de Télérama. Ce sont les dessins de Cabu qui l’ont attiré vers ce métier. Un métier difficile, exigeant, souvent peu rémunéré mais auquel il continue à croire pour, dit-il, dénoncer les injustices et les inégalités.
La rédaction d'Envoyé spécial vous invite à commenter l'émission sur sa page Facebook ou sur Twitter avec le hashtag #EnvoyeSpecial.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.