: Vidéo Envoyé spécial. Le maire de Charvieu-Chavagneux : "L'islam n'est pas une religion de paix"
Cinq jours après les attentats de novembre, Gérard Dézempte, le maire de Charvieu-Chavagneux, reçoit l'équipe d'"Envoyé spécial" : pour lui, si ces attentats ont eu lieu, c'est sûrement à cause de "l'ouverture que l'Europe a faite de manière totalement inconsidérée" aux réfugiés syriens. Extrait.
Le 8 septembre 2015, le conseil municipal de Charvieu-Chavagneux, dans l'Isère, adopte à l'unanimité une délibération pour accueillir une famille de réfugiés syriens, mais uniquement s'ils sont chrétiens. Le considérant est assez explicite : "Les chrétiens […] n’attaquent pas les trains armés de kalachnikovs, [ils] n’abattent pas des journalistes réunis au sein de leur rédaction et [ils] ne procèdent pas à la décapitation de leur patron." Le maire s'appelle Gérard Dézempte et il fait un lien direct entre les réfugiés fuyant la guerre en Syrie et les attentats terroristes sur le sol français.
"Les bons musulmans, s'il y en a..."
Cinq jours après le 13 novembre, alors que l'identité des terroristes n'est pas encore connue avec certitude, il en a déjà, lui, des certitudes : en s'ouvrant aux réfugiés, l'Europe récolte ce qu'elle a semé. "Il y a de grandes chances pour que des Français qui étaient au Bataclan ou ailleurs aient payé de leur vie cette ouverture que l'Europe a faite de manière totalement inconsidérée." Il faudrait bien distinguer les terroristes islamistes de l'immense majorité des Français musulmans ? "Les bons musulmans, s'il y en a, ne doivent pas se sentir concernés, tout simplement […] si, comme ils le disent, ils ont une religion de paix. […] Je ne suis pas sûr que l'islam soit une religion de paix." A Charvieu-Chavagneux, la parole est, pour le moins, décomplexée.
Extrait d'"Envoyé spécial. Charvieu-Chavagneux, aux frontières de la ville" du 11 février 2016.
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