Vidéo Le breakdance arrive aux JO 2024 (et puis s'en va) : Khalil Chabouni espère représenter la France

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Le breakdance arrive aux JO 2024 (et puis s'en va) : Khalil Chabouni espère représenter la France
Le breakdance arrive aux JO 2024 (et puis s'en va) : Khalil Chabouni espère représenter la France Le breakdance arrive aux JO 2024 (et puis s'en va) : Khalil Chabouni espère représenter la France (ENVOYE SPECIAL / FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions
De la rue à Paris 2024 : c'est le parcours de Khalil Chabouni, et aussi celui de sa discipline, le breakdance. Un art né dans le Bronx new-yorkais qui arrive aux JO... pour un passage éclair. "Envoyé spécial" l'a accompagné sur les lieux où tout a commencé : le quartier populaire de La Paillade, à Montpellier.

Khalil Chabouni espère être parmi les premiers danseurs olympiques d'un art né dans la rue, avec le mouvement hip-hop. De la rue aux JO... l'enfant du quartier populaire de La Paillade, à Montpellier, est "fier du chemin parcouru" par le breakdance.

Une reconnaissance très brève pourtant, car la discipline ne sera pas au programme des prochaines olympiades à Los Angeles, en 2028. "C'est vraiment... première fois, merci, au revoir. Dur !", regrette Khalil Chabouni, qui sera peut-être, par conséquent, le seul et unique champion olympique de breaking... Il a déjà prévu sa reconversion, puisque, entre deux entraînements, ce jeune papa en deuxième année de médecine révise pour ses examens.

"Le break, il peut te dévier un destin"

Avec "Envoyé spécial", Khalil Chabouni est retourné sur les lieux où il a grandi et découvert le break, à la fin des années 1990, quand "ça dansait partout dans les halls". Sur le parvis d'une cité ou sur le podium de la place de la Concorde où se tiendront les épreuves de breaking durant les JO, les règles restent les mêmes : improviser sur la musique sans répéter deux fois la même figure, inventer de nouveaux mouvements toujours plus athlétiques.

"L'énergie du quartier, elle est indescriptible. Il y a quelque chose de magique qui te remplit… Ça se ressent aussi dans ta danse, parce qu'on est des artistes, on n'est pas que des athlètes."

Khalil Chabouni, breakdancer de l'équipe de France,

dans "Envoyé spécial"

La danse devenue, pour lui, un moyen d'expression autant qu'une échappatoire à une vie familiale précaire, dans "un quartier où on pouvait glisser rapidement dans de mauvaises fréquentations. Le break, il peut te dévier un destin, tout simplement." Mais c'est avec l'entrée du breaking aux Jeux olympiques que la vie de Khalil a vraiment basculé. Il a quitté sa ville de cœur pour Paris et pour l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (INSEP), où s'entraînent 800 athlètes de haut niveau, et où il a accès à des sponsors, des équipements, un suivi médical...

S'il se qualifie à Budapest fin juin, celui qui est déjà double champion de France de breakdance représentera peut-être son pays à Paris 2024 : "Une fierté, une inspiration pour les jeunes d'ici", salue son coach Lahouari Maachou, responsable du club Montpellier Breaking Métropole.

Extrait de "Athlètes : qui va se qualifier ?", un reportage à voir dans "Envoyé spécial" le 20 juin 2024.

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