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Vidéo Envoyé spécial. Le chocolat allégé, c'est moins de sucre et plus de matières grasses

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Envoyé spécial
Envoyé spécial Envoyé spécial (LAURENT DY / FRANCE 2 )
Article rédigé par franceinfo
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"Envoyé spécial" a enquêté sur le business lucratif du light. Ces produits sont-ils plus sains que les autres ? Exemple avec ce chocolat "allégé" qui ne tient pas toutes ses promesses. Extrait.

Pour parvenir à déchiffrer les mystères des produits allégés, il faut d'abord apprendre à lire les étiquettes de la grande distribution. Un charabia difficilement intelligible pour des consommateurs crédules attirés par des packagings aux annonces souvent mensongères. Mais que vaut vraiment une tablette de chocolat light ?

Réponse dans ce centre qui accueille des patients qui veulent perdre du poids. Une diététicienne leur apprend à lire entre les lignes de ces packagings qui promettent du plaisir en bouche pour une poignée de calories. L'objectif du cours est de révéler si les produits allégés ont un réel intérêt pour les consommateurs. Au banc d'essai, deux produits. Une tablette de chocolat light et une tablette classique. Au dos de l'emballage, en tout petits caractères, l'apport calorique indiqué est de 510 calories pour 100 grammes. Ceci pour les deux produits, en version classique ou allégée. Autour de la table, les patients s'étonnent.

"Moins de calories, donc on en consomme plus"

Comment expliquer que la tablette allégée affiche seulement 2% de sucre ? Les industriels ont joué sur les mots, car s’il contient effectivement moins de sucre, ce chocolat a été enrichi en matières grasses. Le saccharose a, lui, été remplacé par des édulcorants. Au final, la tablette light est donc tout aussi calorique que son équivalent classique. Par contre, elle est bien plus chère.

"Que ce soit ‘moins 30% de sucre’, ‘seulement 2 % de matières grasses’, c'est la même chose pour eux [les consommateurs, NDLR], ils voient seulement ‘moins de calories’. Moins de calories, donc on en consomme plus", souligne la diététicienne. Un piège dans lequel tombent souvent les consommateurs.

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