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Vidéo Olivier Fric, le mari bavard d'Anne Lauvergeon

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Complément d'enquête. Olivier Fric, le mari bavard d'Anne Lauvergeon
Complément d'enquête. Olivier Fric, le mari bavard d'Anne Lauvergeon Complément d'enquête. Olivier Fric, le mari bavard d'Anne Lauvergeon (COMPLÉMENT D'ENQUÊTE/FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Anne Lauvergeon, l'ex-Pdg d'Areva, a exceptionnellement accepté de se confier à "Complément d'enquête" pour un portrait diffusé dans "Envoyé spécial" le 2 février 2017. Dans cet extrait, la journaliste l'interroge sur le rôle de son mari, Olivier Fric, mis en examen pour délit d'initié dans le rachat d'UraMin. 

Quelle est cette dernière affaire qui complique la vie d'Anne Lauvergeon, "l'enfant gâtée de la République" ? Après les accusations de corruption dans le rachat pour le moins opaque de la société UraMin, qui détient des mines d'uranium en Afrique, c'est son mari, Olivier Fric, qui est mis en examen pour délit d'initié. De quoi est-il soupçonné exactement ? D'avoir profité d'"informations privilégiées" pour acquérir les titres UraMin juste avant son rachat, de façon à empocher une plus-value… de 300 000 euros en un claquement de doigts, résume Willam Bourdon, avocat et président de l'association Sherpa, partie civile dans la plainte contre Areva. Comment a-t-il eu ces informations ?

"S'il y a eu délit d'initié, ça n'est pas passé par moi.[...] Je sais me taire. Les secrets d'Etat, les secrets des affaires, je gère ça depuis mes 30 ans", répond l'ex-patronne d'Areva − et sur ce point, ce n'est pas ce "Document de Complément d'enquête" qui lui donnera tort. Exceptionnellement, Anne Lauvergeon a accepté de se confier à Laure Pollez. Sourire inamovible, elle ajoute dans cet extrait que son mari étant "expansif", elle "[sait] très bien qu'il ne faut pas lui raconter des choses confidentielles…"

"Bibiche était au 10 Downing Street il y a deux jours…"

Bavard, Olivier Fric ? Un trait avéré par des textos échangés avec son associé, qui mettent la puce à l'oreille des enquêteurs pour deux autres opérations douteuses. Il y est question de "Bibiche" (sa femme), du 10 Downing Street, d'EDF et de British Energy... 

"Vous n'êtes pas en colère contre votre mari ? Au final, puisque lui n'est pas médiatique, c'est votre image qui en prend un coup…" s'enquiert Laure Pollez. Le célèbre sourire se fige. "Je pense que ça ne vous regarde pas."

Extrait de "Anne Lauvergeon, l'enfant gâtée de la République", un "Document de Complément d'enquête" signé Laure Pollez, Benjamin Poulain et Frédérique Prigent, diffusé dans "Envoyé spécial" le 2 février 2017.

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