La Guyane sous haute tension
En Guyane, une grève générale débutera demain, lundi 27 mars. La mission interministérielle envoyée par le Premier ministre Bernard Cazeneuve est arrivée sur place pour tenter de débloquer la situation.
D'un côté, les manifestants sont bloqués par un cordon de sécurité ; de l'autre, plus loin sur le tarmac, la délégation de hauts fonctionnaires, qui arrive en toute discrétion. La rencontre n'a pas lieu à l'aéroport. Ce n'est qu'un peu plus tard que protestataires et représentants de l'État se retrouvent face à face dans une rue. Le ton monte. Les manifestants le répètent : ils ne veulent discuter qu'avec le gouvernement.
Chômage et insécurité
Les hauts fonctionnaires l'assurent : ils ne sont pas là que pour discuter. "Nous venons avec une délégation qui est une délégation de gens qui sont des gens capables de prendre des décisions, ils sont tous à un niveau très élevé dans la hiérarchie administrative" explique Jean-François Cordet, ancien préfet de Guyane. Mais cette délégation, 13 des 22 maires du territoire refusent eux aussi d'en entendre parler. Venus soutenir syndicats et manifestants, ils réclament des réponses concrètes du gouvernement à leurs problèmes d'insécurité et de chômage.
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