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Airbnb : la maire de Paris promet un référendum, "après les élections", pour définir les bonnes conditions d'usage de la plateforme

Le premier adjoint à la maire de Paris, Emmanuel Grégoire, annonce sur franceinfo l'organisation d'un référendum auprès des Parisiens de façon à mieux contrôler les activités du géant de la location entre particuliers. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Emmanuel Grégoire invité de franceinfo le 18 novembre 2019.  (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

La maire de Paris, Anne Hidalgo, "prend l'engagement d'organiser un référendum auprès des Parisiens immédiatement après les élections, probablement à l'été, de façon, en concertation avec eux, à définir les bonnes conditions d'usage de Airbnb", a affirmé lundi 18 novembre sur franceinfo Emmanuel Grégoire, le premier adjoint à la maire de Paris.

Vendredi, la maire de capitale a écrit au président du CIO Thomas Bach pour l'"alerter sur les risques et les conséquences" d'un sponsoring des Jeux olympiques par le géant de la location de logements entre particuliers Airbnb.

Ce référendum sera soumis "dans chaque quartier, parce qu'évidemment, la réalité n'est pas la même dans chaque quartier de Paris", souligne Emmanuel Grégoire. Le premier adjoint affirme ne pas avoir "d'opposition de principe" à Airbnb, mais assure qu'Anne Hidalgo est "déterminée à en faire un sujet central de la campagne" des municipales de mars 2020. 

Nous trouvons que nous ne disposons pas des pouvoirs réglementaires suffisants.

Emmanuel Grégoire

à franceinfo

Emmanuel Grégoire compare la situation de Paris avec celle d'autres villes dans le monde. Citant notamment Los Angeles ou Berlin, il affirme que "ce sont elles qui choisissent dans quelles circonstances elles travaillent avec Airbnb. Nous (à Paris), cela dépend de la loi. C'est totalement disproportionné".

"Nous nous battons contre les excès d'usage et les formes de prédation"

Le choix du CIO de travailler avec Airbnb est "quelque chose que nous ne maîtrisons pas et qui ne regarde pas la candidature de Paris", précise Emmanuel Grégoire. Dans sa lettre au président du comité olympique, Anne Hidalgo a "exprimé ses réserves", ajoute le premier adjoint. Selon lui, "les villes qui sont les acteurs de l'accueil de ces Jeux olympiques considèrent aujourd'hui être victimes des activités prédatrices de ces opérateurs". Que ce soit Los Angeles, San Francisco, New York, Berlin, Londres ou Paris, "nous nous battons contre les excès d'usage et les formes de prédations, au détriment des habitants locaux qu'entraîne ce type de plateforme", martèle Emmanuel Grégoire.

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