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Budget : le 49.3 est "une mesure qui sera appréciée des Français", prétend le député Frédéric Valletoux

La Première ministre a annoncé à l'Assemblée nationale, mercredi, le recours à l'article 49.3 de la Constitution sur le projet de loi de finances pour 2023 (PLF).

Article rédigé par franceinfo
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Frédéric Valletoux sur franceinfo, ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"C'est une mesure de responsabilité qui vient d'être prise par la Première ministre", estime Frédéric Valletoux, député de Seine-et-Marne et porte-parole d'Horizons, mercredi 19 octobre sur franceinfo. Selon lui, le 49.3 utilisé par Élisabeth Borne sur le budget 2023 est même "une mesure qui sera très appréciée des Français" : "Il fallait éviter une situation de blocage parce qu'on parle du budget de la France et donc de la capacité de notre pays à mener des politiques publiques."

>> Budget 2023 : que va-t-il se passer après l'utilisation du 49.3 par Elisabeth Borne à l'Assemblée nationale ?

Frédéric Valletoux retient qu'"à peine Élisabeth Borne avait terminé son discours que la Nupes avait déjà déposé sa motion de censure". "Cela prouve bien que, depuis le début, il n'y a aucune volonté à trouver quelque point de concordance que ce soit avec le gouvernement. C'était de l'opposition pour de l'opposition." Il dénonce également la "gesticulation" des députés de gauche qui ont tous quitté l'hémicycle à l'annonce de l'utilisation du 49.3. 

"On a l'habitude avec la Nupes. Ils vont, ils viennent, ils sortent, ils crient, ils reviennent, ils s'assoient, ils repartent. Tout ça, c'est malheureusement du cinéma."

Frédéric Valletoux, député Horizons

à franceinfo

Comme le gouvernement, le porte-parole d'Horizons insiste sur les "plus de 50 heures de discussion" sur le budget. "On ne peut pas dire qu'il y a eu une spoliation du débat ou de respect de l'écoute des minorités, affirme Frédéric Valletoux. Il y a même la prise en compte de tous les bancs des oppositions."

Pourtant, sur la centaine d'amendements retenus par le gouvernement et que franceinfo a pu consulter, aucun ne vient de La France insoumise ni du Rassemblement national. "Il y a des cohérences de politique publique, rappelle Frédéric Valletoux. La Première ministre a été très claire dès son discours de politique générale en juillet dernier en définissant un arc républicain. Il ne faut pas s'étonner que les deux partis extrémistes ne soient pas pris en compte."

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