Élections européennes : "L'Europe est ce que l'on en fait", souligne Olivier Faure

Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, était l'invité du "18h20 franceinfo", mercredi 24 avril.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste le 10 février 2023. (NORBERT GRISAY  / MAXPPP)

Interrogé sur ce qui distingue la liste socialiste portée par Raphaël Glucksmann pour les élections européennes de celle de la majorité présidentielle, Olivier Faure répond ce mercredi sur franceinfo que "l'Europe est ce que l'on en fait".

"Ce qui nous distingue, ce n'est pas le fait que nous croyons les uns et les autres à la nécessité d'avoir un avenir européen mais dans les politiques que doit conduire l'Europe", explique le Premier secrétaire du PS, quelques heures avant le discours sur l'Europe de Raphaël Glucksmann et à la veille de celui prononcé par Emmanuel Macron à la Sorbonne.

"Nous avons besoin de la puissance européenne"

Olivier Faure rappelle que "dans tous les grands combats qui se sont menés au cours des cinq dernières années, nous étions à chaque fois à l'opposé des décisions prises" par l'exécutif. Il cite l'exemple des travailleurs des plateformes : "Une directive portée par Nicolas Schmit, commissaire européen socialiste, et Raphaël Glucksmann a permis de faire en sorte qu'il y ait enfin des droits pour ces gens-là, qu'ils puissent être rattachés au statut de salarié. Un gouvernement en Europe s'y est opposé, celui d'Emmanuel Macron", assure-t-il.

Olivier Faure tient également à rappeler l'attachement de son parti à l'Europe. "Nous avons toujours été Européens", souligne-t-il, car l'Europe est "l'échelon pertinent pour résoudre les grandes questions qui sont devant nous, les grands défis climatiques ou de défense. La France seule n'est pas en mesure d'assurer une souveraineté absolue, nous avons besoin de la puissance européenne", ajoute-t-il.

Dans les sondages, la liste de Raphaël Glucksmann est très loin derrière celle du Rassemblement national. "Les raisons pour lesquelles le RN est aujourd'hui en tête ne s'expliquent pas exclusivement par la politique européenne mais aussi par la politique conduite par Emmanuel Macron depuis sept ans, qui a conduit à une forme d'exaspération", pointe du doigt le Premier secrétaire du PS. "Ce que nous essayons de faire avec Raphaël, c'est d'arriver à faire en sorte qu'il y ait une liste à gauche qui puisse apparaître comme l'alternative à Emmanuel Macron sur le plan national mais aussi à l'Europe que porte Emmanuel Macron."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.