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"Gilets jaunes" : l'exécutif doit reprendre "le dialogue avec l'ensemble des acteurs paritaires" estime la députée LREM Olivia Grégoire

La députée LREM de Paris Olivia Grégoire était l'invité de franceinfo jeudi. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La députée LREM de Paris Olivia Grégoire était l'invité de franceinfo jeudi 20 décembre. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"Il est important que l'exécutif, dans les mois à venir, reprenne le chemin du dialogue avec l'ensemble des acteurs paritaires. C'est indispensable", a affirmé jeudi 20 décembre sur franceinfo la députée de Paris Olivia Grégoire, après le début de l'examen par les députés du projet de loi portant "mesures d'urgence économiques et sociales" à la suite de la crise des "gilets jaunes". "Il faut poursuivre le dialogue social dans le cadre du débat, jusqu'à l'exécutif", assure la députée.  

Certains députés LREM étaient "des espèces de bisounours"

Olivia Grégoire considère que la crise des "gilets jaunes" va constituer "incontestablement un point d'inflexion pour le quinquennat dans la méthode. On va peut-être changer de chemin. Il faut peut-être aussi revoir certains éléments de la destination" de la politique mise en œuvre, explique-t-elle.  

La députée de Paris reconnaît qu'il "y aura un avant et un après gilets jaunes, dans le fond et dans la forme" de l'action des parlementaires. Elle admet que certains des députés En marche de la société civile "étaient des espèces de bisounours un peu naïfs, pensant que la politique ce serait très facile". Mais elle souligne qu'une grande partie des députés marcheurs "savait très bien l'engagement dans lequel nous étions. Donc on savait très bien qu'on n'allait pas avoir les 100 jours de beau temps".

La crise des "gilets jaunes" est "très difficile pour la majorité", souligne encore Olivia Grégoire. "Je pense qu'on comprend beaucoup de choses dans l'adversité. C'est peut-être une chance que cela nous arrive maintenant, parce qu'on se rend compte de nos erreurs et qu'il est toujours temps de rectifier, d'améliorer et d'amplifier une action qui n'est pas jugée suffisante. Il nous reste trois ans et demi pour le faire", précise la députée de Paris.

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