La nomination de Christine Lagarde à la tête de la BCE est "un très bon choix", pour Nathalie Loiseau
L'eurodéputée Nathalie Loiseau a expliqué, jeudi sur franceinfo, que Christine Lagarde "est quelqu'un qui est capable à la fois de conduire la BCE et de lui garder son indépendance".
L'arrivée de Christine Lagarde à la tête de la Banque centrale européenne n'est pas uniquement saluée par les Français. Nathalie Loiseau estime, jeudi 4 juillet sur franceinfo, que "c'est une femme d'expérience, qui a une dimension internationale forte". Christine Lagarde "est quelqu'un qui est capable à la fois de conduire la BCE et de lui garder son indépendance, c'est important. C'est un très bon choix", estime l'eurodéputée LREM. L'ancienne tête de liste LREM aux européennes est satisfaite du casting des postes clés de l'Union européenne.
Permettre à l'Europe de peser
"Pour la première fois, la future patronne de la BCE devrait être une femme, la candidate à la présidence de la Commission serait une femme pour la première fois, et dans tous les cas, des personnes d'expérience avec une stature, une dimension qui permette à l'Union européenne de peser, de se faire respecter dans un monde où, aujourd'hui, on sait très bien que sur des grands enjeux, on ne peut pas arriver en étant sous-dimensionnés", explique Nathalie Loiseau.
Début juin, celle qui aspirait à prendre la tête du groupe centriste au Parlement européen, a été accusée d'avoir tenu des propos peu élogieux envers l'Allemand Manfred Weber. Pour elle, ce sont "des propos rapportés par un journaliste belge qui n'était pas à une réunion qui n'était pas une conférence de presse". "Je vous laisse juge de la qualité de ce type de travail, ça n'est pas à moi de juger les journalistes, mais je dis simplement qu'il n'était pas là. Quand je dis que Manfred Weber ne serait pas président, il ne sera pas président. Je le connais bien, nous avons de bonnes relations entre parlementaires. Quand j'ai dit qu'il y avait une difficulté liée à la situation politique allemande, on a bien vu pendant une semaine à quel point Angela Merkel a souffert, dans son propre pays, avec sa propre coalition, des choix qu'elle essayait de faire pour les postes principaux dans l'Union européenne. Est-ce que je me suis trompée ? Je ne crois pas. Je ne suis pas victime, je ne parle pas d'injustice. Je dis simplement que vous parlez de maladresse, je vous réponds", explique-t-elle.
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