Cet article date de plus d'un an.

Réforme des retraites : "Cette obstruction de la part de la Nupes, nous la dénonçons", s'indigne le porte-parole du groupe RN à l'Assemblée nationale

Le RN souhaite "aller au vote", insiste Thomas Ménagé lundi sur franceinfo, "convaincu qu'il peut y avoir une majorité de rejets" contre la réforme des retraites. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Thomas Ménagé, porte-parole du Rassemblement national à l'Assemblée nationale, à Paris, le 6 février 2023.  (THOMAS PADILLA / MAXPPP)

"Nous faisons le choix de laisser de côté notre étiquette personnelle et de choisir les Français avant la défense d'une chapelle", a expliqué lundi 6 février sur franceinfo Thomas Ménagé, porte-parole du groupe Rassemblement national (RN) à l'Assemblée nationale, député du Loiret. Les discussions sur le projet de loi de la réforme des retraites du gouvernement a débuté à l'Assemblée nationale dans un contexte de tensions. Le RN a déposé 238 amendements sur les 20 000 en tout dont 18 000 pour la Nupes.

"Cette obstruction n'a aucun sens dans le cadre d'un texte budgétaire qui automatiquement passera par voie d'ordonnance si au bout de 50 jours nous n'avons pas voté", poursuit Thomas Ménagé. "Cette obstruction de la part de la Nupes, nous la dénonçons. Il faut que nous puissions aller au vote parce que nous sommes convaincus qu'il peut y avoir une majorité de rejets contre un texte qui est néfaste pour les Français", avance le porte-parole du groupe RN au Palais-Bourbon.

"Nous respectons les institutions"    

Pour Thomas Ménagé, "c'est faire un cadeau au gouvernement que de ne pas aller au vote, c'est être au final les idiots utiles du gouvernement qui est très heureux de ne pas parler de l'article 7 qui parle du report de l'âge légal de 62 à 64 ans". Cette obstruction empêche de "traiter des sujets de fond".

"L'objectif premier c'est de procéder au retrait de ce texte car nous sommes contre le report de l'âge parce que nous avons un contre-projet, parce que cette réforme est injuste et inutile", insiste-t-il. "Mais il y a un débat parlementaire, nous respectons les institutions, la Ve République et nous allons tenter de nuancer, d'adoucir cette réforme".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.