Remaniement : "Que les Français ne s'inquiètent pas, on est au travail" affirme Mounir Mahjoubi
Le secrétaire d’État chargé du Numérique était l'invité du 19h20 politique mercredi 10 octobre.
"Que les Français ne s'inquiètent pas, on est au travail", a assuré mercredi 10 octobre sur franceinfo Mounir Mahjoubi, le secrétaire d’État chargé du Numérique, alors que le remaniement ministériel n'est pas prévu avant vendredi soir, au plus tôt.
"Cette semaine n'a pas été la plus productive"
Le secrétaire d’État chargé du Numérique précise que "le Premier ministre s'assure que le ministère de l'Intérieur tourne" rappelant qu'il était mardi soir dans le XIXe arrondissement de Paris "pour s'assurer que la sécurité des Français est bien garantie dans les endroits où elle en a le plus besoin", mais Mounir Mahjoubi reconnaît que "cette période, cette semaine n'a pas été la plus productive".
"Ce dont on a besoin, c'est de redire très fort aux Français ce qu'on fait pour la suite", martèle-t-il. "On va le faire dès que ce nouveau gouvernement est formé." Le secrétaire d'État chargé du Numérique, qui a dit au Premier ministre et au président qu'il a "l'envie très forte de rester", a "une impatience folle de rencontrer ses futurs collègues".
Le gouvernement toujours proche de la gauche selon lui
Sur la composition du futur gouvernement, Mounir Mahjoubi ne sait pas si des personnalités de gauche "ont refusé, ou si des gens ont accepté". Mais le gouvernement ne s'est pas éloigné de la gauche, assure le secrétaire d'État. Il fait remarquer que "plus d'un tiers des députés ont un parcours de gauche" et que plusieurs membres de LREM sont venus de la gauche et ont été "des syndicalistes ouvriers, syndicalistes étudiants, à s'être toujours engagés dans les mouvements sociaux et avoir cette sensibilité-là".
"On ne peut pas dire que la gauche s'est éloignée de La République en Marche, du président de la République, du gouvernement", affirme Mounir Mahjoubi
"Triste, déçu et révolté" contre les propos du pape
Lors de son audience générale hebdomadaire place Saint-Pierre au Vatican, le chef de l'Église catholique a dénoncé devant des dizaines de milliers de fidèles les lois qui autorisent "la suppression d'une vie humaine au nom de la sauvegarde d'autres droits", comparant l'avortement au recours à un "tueur à gages".
Mounir Mahjoubi assure qu'il "admire les croyants et les chrétiens sur leur capacité à être dans l'amour de l'autre, l'empathie". À l'écoute du discours du pape François, "c'était tout le contraire, c'était de la haine, du mépris", estime le secrétaire d'État.
Il rappelle la "violence radicale, psychologique" de la pilule du lendemain, "une violence faite au corps". Quant à l'avortement, "qui a lieu après plusieurs semaines, cela reste une violence psychologique et cela reste un choix très fort". La comparaison avec des tueurs à gages choque Mounir Mahjoubi. "J'ai trouvé cela terrible, méprisant, violent", dit encore le secrétaire d'État qui trouve que "cet appel à la foule était le contraire de l'image" qu'il se faisait du christianisme.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.