Cet article date de plus d'un an.

Restos du coeur : "La France est un pays riche avec des richesses mal réparties", dénonce Richard Ramos, député MoDem

Richard Ramos invite le gouvernement à réagir aux difficultés fiancières rencontrées par les Restos du coeur. "Le gouvernement ne peut pas laisser des étudiants, des gens qui travaillent, sans solution. Il faut arrêter de dire que c'est des gens assistés, il y a de plus en plus de travailleurs pauvres", estime le député centriste.
Article rédigé par franceinfo, Jean-François Achilli
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Richard Ramos, député MoDem du Loiret, sur franceinfo, le lundi 7 août 2023. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"Il faut faire quelque chose pour les Restos du coeur." Le député du Modem, Richard Ramos, a réagi lundi 4 septembre aux difficultés financières rencontrées par l'association créée par Coluche. Le député du Loiret se dit "choqué" : "Quand on est aux Restos du coeur, on ne peut pas dire à 30% des personnes venus l'année dernière, 'vous ne pouvez plus venir'."

>> Restos du cœur : le gouvernement promet 15 millions d'euros d'aides supplémentaires pour l'association en difficulté financière

Richard Ramos rappelle qu'il a "fait une proposition pour une sécurité sociale alimentaire". Pour l'élu Modem, la France reste "un pays riche" mais "avec des richesses mal réparties". "On a des gens de plus en plus pauvres et des gens de plus en plus riches. Il faut une plus juste répartition de la richesse." 

Ces derniers jours, avec la rentrée scolaire, le ministre de l'Education nationale a remis sur la table le sujet du port de l'uniforme à l'école. "Je suis pour", a rappelé Richard Ramos. "L'Etat doit assumer le coût de ces uniformes. L'école est une et indivisible. On ne veut pas que des classes sociales soient visibles dans cette école de la République avec celui qui a des marques et celui qui n'en a pas."

>> Crise aux Restos du coeur : Bernard Arnault annonce verser un "don solidiare" de 10 millions d'euros

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.