Etats généraux de l'alimentation : de telles initiatives "sont absolument nécessaires",
estime Stéphane Le Foll
Stéphane Le Foll, ancien ministre de l’Agriculture socialiste, "a salué" jeudi sur franceinfo l'organisation des états généraux de l'alimentation par le gouvernement. "Je ne veux pas critiquer ces initiatives, elles sont absolument nécessaires", a-t-il expliqué.
"Je ne veux pas critiquer ces initiatives, elles sont absolument nécessaires", a expliqué sur franceinfo Stéphane Le Foll, ancien ministre de l’Agriculture socialiste, en saluant l'organisation des états généraux de l'alimentation par le gouvernement.
Selon l'ancien ministre, le maître-mot est la "contractualisation" de "la filière". Une ligne qu'il "n'a pas arrêté de défendre", selon lui, quand il était ministre de l'Agriculture. Une contractualisation qui "a progressé" et qui "doit continuer à progresser" selon Stéphane Le Foll. Il a regretté qu'il n'y ait pas de "débat entre la production et la grande distribution. Les acteurs économiques sont responsables de la façon dont l'économie fonctionne. On peut faire des lois, des réunions, mais si derrière, il n'y a pas une volonté de s'organiser, cela ne peut pas marcher", a-t-il assuré.
Démission général #deVilliers "On peut exercer l'autorité, mais il faut le faire avec le respect dû aux fonctions." - Le Foll pic.twitter.com/HfBMQt5hyO
— franceinfo (@franceinfo) 20 juillet 2017
A propos de la démission du chef d'état-major Pierre de Villiers après son opposition à Emmanuel Macron sur les choix budgétaires pour la défense, Stéphane Le Foll a estimé qu'il fallait "exercer l’autorité mais avec le respect qui est dû aux fonctions". C'est, selon Stéphane Le Foll, "un sujet de tension majeure" mais pas "une crise politique".
"On peut exercer l'autorité mais il faut le faire avec le respect qui est dû aux fonctions. Un chef d'Etat-major des armées, ce n'est pas un personnage qui n'a pas d'importance", a-t-il estimé. L'ancien porte-parole du gouvernement a estimé que dans l'expression utilisée par le chef de l'état, "il y a quelque chose qui met le rapport dans une situation qui devient extrêmement conflictuelle".
Stéphane le Foll a rappelé le rôle prépondérant du politique dans une démocratie. "Le politique, dans les choix budgétaires qui sont faits, c'est de la responsabilité du politique. Dans une démocratie et une République, c'est un principe qu'il faut rappeler. Rappeler que c'est au politique de décider les choix budgétaires, cela me semble légitime", a-t-il insisté.
Enfin, l'ancien porte-parole du gouvernement de Manuel Valls, a appelé à "un vote des militants" du Parti socialiste "début 2018" lors d'un congrès pour définir une ligne politique.
Stéphane Le Foll a regretté "un manque de cohérence" au PS où "chacun s'exprime au nom du Parti socialiste avec des positions qui ne sont pas forcément toutes les mêmes." Selon lui, l'avenir du Parti socialiste est "entre ses mains" mais "si le PS veut prendre son destin en main, il va falloir que les militants du Parti socialiste finissent par voter pour savoir ce qu'on est et ce qu'on veut." "Il faudrait qu'il y ait un congrès avec un vote des militants début 2018", a-t-il souhaité.
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