Jean-Frédéric Poisson souhaite que "la justice tranche vite" sur l'affaire Fillon, pour lever "des incertitudes"
Le président du Parti chrétien-démocrate a souhaité lundi sur franceinfo que "la justice tranche vite" sur l'affaire Fillon, pour "lever des incertitudes et des interrogations".
Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate, invité lundi 13 février de franceinfo, a souhaité que "la justice tranche vite" sur l'affaire Fillon.
Un soutien mais des interrogations
Jean-Frédéric Poisson a réaffirmé son soutien au candidat issu de la primaire de la droite et du centre, à laquelle il a lui-même participé. "Je continue à penser qu’il n’y a pas d’autres projets possibles pour redresser la France", a déclaré président du Parti chrétien-démocrate, reconnaissant toutefois "un doute". "Il reste ce doute, non pas sur le projet, mais sur cette personne", a précisé Jean-Frédéric Poisson, député des Yvelines. "Le doute porte sur la capacité que nous aurons à gouverner une fois la présidentielle gagnée. Cette inquiétude qui est celle des électeurs et d’un certain nombre de nos collègues aussi, c’est comment fait-on pour gouverner une fois qu’on a gagné dans un contexte pareil ?"
#Fillon "Il reste un doute, non pas sur le projet mais sur la personne" dit J-F Poisson #8h30Aphatie pic.twitter.com/q2EEcZpbjw
— franceinfo (@franceinfo) 13 février 2017
Le numéro un du Parti chrétien-démocrate a estimé qu'il était "nécessaire que la justice tranche vite pour que les incertitudes et interrogations soient levées". Il a souhaité que l'"on sorte de cette mécanique infernale, dans laquelle on parle davantage de ce qui se passe autour des réunions publiques de François Fillon, que du cœur de son message".
Une clarification urgente sur l'affaire Théo
Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate, a estimé lundi sur franceinfo que l'affaire de l'arrestation de Théo était "extrêmement grave car elle constitue une atteinte directe à cette relation respectueuse qui doit avoir entre les forces de l'ordre et les citoyens". Il a souhaité que la justice agisse "vite" car "il y a une attente de clarification".
Police de proximité Sa "suppression était une erreur" dit J-F Poisson qui voudrait une présence plus "conviviale" de la police #8h30Aphatie pic.twitter.com/JdbVl3olTS
— franceinfo (@franceinfo) 13 février 2017
Le député des Yvelines demande à la police française plus de maîtrise. "On attend de la police qu'elle soit en situation, même quand des personnes qui sont interpellées résistent, même quand elles agressent les forces de police, d'avoir une forme de contention, de maîtrise de soi qui visiblement a manqué dans cet épisode-là", a-t-il déclaré, en défendant le rôle et la présence de la police de proximité, aux côtés "des brigades spécialisées".
Regardez l'intégralité de l'entretien de Jean-Frédéric Poisson sur franceinfo le lundi 13 février.
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