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Affaire Benalla : "Il y a eu des dysfonctionnements, celui-là en est un grave" estime la députée LREM Cendra Motin

Cendra Motin était l'invité du 8h30 politique sur franceinfo vendredi 28 décembre. Concernant l'affaire des passeports diplomatiques qu'Alexandre Benalla aurait continué à utiliser, la députée LREM affirme qu'"il y a clairement une faute des services de l'Élysée".

Article rédigé par franceinfo
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Cendra Motin, députée LREM de l'Isère et membre de la commission des Finances était l'invitée de franceinfo le 28 décembre (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"Il y a clairement une faute des services de l'Elysée". Alors que de nouvelles révélations sur Alexandre Benalla sont dévoilées ce vendredi par le journal Mediapart, Cendra Motin est claire : "Il y a des dysfonctionnements et celui-là en est un grave".

La députée LREM, invitée de franceinfo ce vendredi 28 décembre, estime qu'il n'est "pas normal que deux passeports diplomatiques ne soient pas trouvables" et qu'une "action un peu plus forte aurait été nécessaire", même si selon elle "les choses sont en train de changer".

Gilets jaunes

Alors qu'un nouvel appel à la mobilisation est lancé pour le soir du Nouvel An, Cendra Motin reconnaît que "le mouvement n’est pas arrêté", et qu'il y a "toujours des gens qui ont envie de parler et de se faire entendre". "C'est pour cela qu'on organise le Grand débat national", poursuit la députée, en précisant qu'il s'agit d'un "rendez-vous pour tous les Français, pas seulement pour ceux qui ont manifesté".

Cendra Motin met en garde : le Référendum d'initiative populaire (RIC), principale revendication des "gilets jaunes", ne "doit pas se transformer en préalable à toute discussion".

Impôt sur la fortune

Concernant un éventuel rétablissement de l'ISF, si l'évaluation menée en ce moment s'avère négative, Cendra Motin rappelle que la majorité s'est engagée à "tirer les conclusions de cette évaluation quitte à rétablir un impôt [...] qui ne pénalise pas l'investissement". La députée l'affirme : "Nous n'avons pas voté les yeux fermés ni fait un chèque en blanc sur un sujet aussi important".

Les conclusions de cette évaluation sont attendues "pour 2020" avec une éventuelle répercussion "dans un projet de la Finances 2021", précise Cendra Motin.

La défiance envers Emmanuel Macron

Reconnaissant que la popularité du chef de l'Etat est au plus bas, Cendra Motin estime que la "plus grande faute" commise par la majorité est "de ne plus avoir assez parlé aux Français". "On s'est retrouvé dans un flot continu de réformes", explique la députée de l'Isère, "on l'a fait pour les Français mais on ne l'a plus fait avec eux".

Le prélèvement à la source

Après des inquiétudes sur son entrée en vigueur, le prélèvement à la source sera bien appliqué à partir du 1er janvier 2019. "Une réforme que les Français attendent", assure Cendra Motin qui se veut rassurante."À la fin du mois, le compte en banque de ceux qui sont mensualisés sera au même niveau que d'habitude, il ne manquera pas un euro" affirme-t-elle. "Pour les autres [non mensualisés], ils n'auront pas à faire d'épargne de précaution", et "l'effet, s'il doit y en avoir un, passera très vite"

Même volonté de rassurer concernant les entreprises : "Il est faux de dire que c'est une complexité énorme" pour elles, assure Cendra Motin.

Retrouvez l'intégralité de l'interview de Cendra Motin : 

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