Conséquences de l'élection de Donald Trump en Europe, enjeux à la COP 29... Le "8h30 franceinfo" de Valérie Hayer

L'eurodéputée et présidente du groupe Renew au Parlement européen était l'invitée du "8h30 franceinfo", lundi 11 novembre 2024.
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L'eurodéputée et présidente du groupe Renew au Parlement européen Valérie Hayer, sur franceinfo le 11 novembre 2024. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Valérie Hayer, eurodéputée et présidente du groupe Renew au Parlement européen, était l'invitée du "8h30 franceinfo", lundi 11 novembre 2024. Conséquences de l'élection de Donald Trump sur la guerre en Ukraine, ouverture de la COP 29 en Azerbaïdjan... Elle répondait aux questions de Bérengère Bonte et Hadrien Bect. 

"L'avenir des Ukrainiens se décidera avec les Ukrainiens"

"Les États-Unis et les Européens doivent être unis derrière Volodymyr Zelensky, il n'y a pas d'autre option possible", martèle Valérie Hayer. "Si Donald Trump donnait une victoire à Vladimir Poutine, [ce serait] la loi du plus fort, la remise en cause de tous nos préceptes et principes, et de l'état de droit" , s'inquiète encore l'élue du camp macroniste. "L'avenir des Ukrainiens se décidera avec les Ukrainiens", souligne-t-elle.

"L'élection de Donald Trump est un électrochoc et elle doit être une opportunité pour avancer sur cette question [de l'indépendance de la défense au sein de l'UE.] Ce n'est plus possible qu'on ait dans nos armées européennes 80% de nos équipements produits à l'extérieur de l'UE donc ça veut dire assumer une préférence européenne", a rappelé la cheffe de file des eurodéputés Renew.

COP 29 : la France doit "réaffirmer une position de fermeté"

"La question du boycott était légitime", mais la France "à intérêt à soutenir le processus onusien" pour le climat, estime, Valérie Hayer, alors que s'ouvre ce lundi la COP 29 à Bakou, en Azerbaïdjan.

Concernant le dérèglement climatique, "on ne peut pas supporter le moindre relâchement. On le voit tous les jours, malheureusement : la tempête Boris en Europe centrale, les drames en Espagne", argumente la députée européenne. Ensuite, "d'un point de vue diplomatique", la France doit "réaffirmer une position de fermeté", poursuit Valérie Hayer. "On n'est pas dupes. On sait les ingérences de l'Azerbaïdjan notamment en France, en Nouvelle-Calédonie. On sait à quel point ce pays est nourri par les hydrocarbures et on sait la situation au Haut-Karabakh", cite-t-elle.


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