Covid-19 et fêtes de fin d'année, situation dans les hôpitaux : le "8h30 franceinfo" de Martin Hirsch
Le directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) était l'invité du "8h30 franceinfo" mercredi 22 décembre.
Martin Hirsch, directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), était l'invité de franceinfo mercredi 22 décembre. Il répondait aux questions de Neila Latrous et Nicolas Teillard.
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Fêtes de Noël : "Danser à 25, c'est débile"
"Si on a prévu de danser à 25 dans une pièce, c'est complètement débile, mais vraiment débile", a martelé Martin Hirsch à quelques jours des fêtes de fin d'année. Selon lui, face à la progression "inéluctable et très rapide", notamment "chez les jeunes" du variant Omicron, "il faut redoubler de précautions".
"Les gestes barrières doivent être complètement respectés", a-t-il poursuivi, mettant en garde contre ces "moments où l'on est serré, sans masque, parce qu'on mange en se postillonnant dessus ou en respirant l'air que l'autre expire". "Si c'est retrouver quelques-uns de ses plus proches parents ou ses deux meilleurs amis parce que ça fait du bien d'être ensemble, ça va très bien, mais pas à 25 dans une petite pièce", a répété Martin Hirsch. Selon lui, "aimer les gens, en ce moment, ce n'est pas les voir de trop près, notamment quand ils sont fragiles, plus âgés, et sans être testé".
Les hôpitaux face "au scénario du pire"
"L'hôpital se prépare au scénario du pire" face à l'évolution de l'épidémie de Covid-19 et l'arrivée du variant Omicron, a déclaré Martin Hirsch. "Les besoins sont importants et les bras manquent", a-t-il déploré, rappelant qu'il n'est plus possible comme lors de la première vague de compter sur des renforts extérieurs, venus de régions moins touchées par la crise sanitaire.
Pour l'heure, "on a des soignants atteints par Omicron, on voit des clusters Omicron mais on n'a pas encore identifié de formes graves parmi les patients en réanimation", a expliqué Martin Hirsch, notamment en raison du fait qu'Omicron semble se propager en majorité chez les jeunes. Selon lui, ce nouveau variant risque de contraindre les hôpitaux à "revoir leur organisation" avec, comme c'est le cas en Angleterre, "beaucoup de personnes accueillies pour des formes bénignes", donc "plus de patients hospitalisés dans ce qu'on appelle les lits conventionnels".
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