Isolement des personnes contaminées au Covid-19, évacuation de migrants à Paris... Le "8h30 franceinfo" de Stanislas Guerini
Le délégué général de La République en marche était l'invité du "8h30 franceinfo", mercredi 25 novembre 2020.
Stanislas Guerini, délégué général de La République en marche et député de Paris, était l'invité du "8h30 franceinfo", mercredi 25 novembre 2020. Isolement des malades du Covid-19, vaccination, évacuation de migrants à Paris... Il répond aux questions de Marc Fauvelle et Salhia Brakhlia.
Isolement des malades du Covid : "convaincre" plutôt que contraindre
Emmanuel Macron a déclaré mardi 24 novembre souhaiter que le gouvernement et le Parlement prévoient "les conditions pour s'assurer de l'isolement des personnes contaminées, y compris de manière plus contraignante". "Je suis plutôt favorable à mettre le paquet sur l'accompagnement, on doit convaincre", tempère Stanislas Guerini. "On doit convaincre de l'intérêt. On doit inciter tout le monde, dès les premiers symptômes, à pouvoir s'isoler. Je pense qu'il y a d'autres étapes avant l'amende", justifie-t-il.
Même état d'esprit concernant la vaccination pour le député de Paris : "Le vrai sujet sur le vaccin, là aussi, c'est celui de la confiance. Quand je vois que quasiment la moitié de nos concitoyens ne souhaitent pas se faire vacciner, c'est ça la grande question. Comment on donne toutes les conditions de transparence sur les rapports entre les bénéfices et les risques de ce vaccin."
"Rien ne dit" que le préfet "a donné l'ordre de faire des croche-pattes"
"Rien ne dit que Didier Lallement, le préfet de police, a donné l'ordre de faire des croche-pattes ou d'avoir une intervention musclée", déclare Stanislas Guerini, après l'évacuation parfois violente de migrants place de la République à Paris, lundi 25 novembre. Le délégué général de LREM s'est aussi déclaré "solidaire" avec le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. Pour Stanislas Guerini, le ministre de l'Intérieur a été dans son rôle : "celui qui protège les policiers mais aussi celui qui sait pointer du doigt les défaillances quand il y en a".
La proposition de loi sur la "sécurité globale", dont l'article 24 qui encadre la diffusion d'images des forces de l'ordre faisant polémique, a été adopté mardi 24 novembre en première lecture à l'Assemblée nationale. Pour Stanislas Guerini, la diffusion des images parfois violentes de cette évacuation ne sont pas "un acte malveillant mais en l'occurrence, c'est un acte utile. Si cela permet de pointer des défaillances dans les forces de l'ordre - et il peut y en avoir et j'ai été également choqué par les images - il faut qu'on puisse diffuser ces images", assure-t-il.
Retrouvez l'intégralité du "8h30 franceinfo" du mercredi 25 novembre 2020 :
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