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Vidéo Isolement des personnes contaminées : Stanislas Guerini estime qu'il faut "convaincre" plutôt que contraindre

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Article rédigé par franceinfo
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Le patron de La République en marche n'est pas sur la même ligne qu'Emmanuel Macron, qui a ouvert la voie mardi soir à de possibles mesures "contraignantes" pour s'assurer de l'isolement des malades du Covid-19.

"Je suis plutôt favorable à mettre le paquet sur l'accompagnement, on doit convaincre", a déclaré Stanislas Guerini, délégué général de La République en marche (LREM), mercredi 25 novembre sur franceinfo, alors que le chef de l'État a souhaité mardi soir que le gouvernement et le Parlement prévoient "les conditions pour s'assurer de l'isolement des personnes contaminées, y compris de manière plus contraignante".

"C'est un débat qu'on doit avoir, comment on s'assure que les personnes qui sont Covid +, mais aussi celles qui ont des symptômes puissent s'isoler, s'isoler plus tôt" a expliqué Stanislas Guerini. "Moi je suis plutôt favorable à mettre le paquet sur l'accompagnement. Il y a d'ailleurs des initiatives qui existent. Les hôpitaux de Paris, par exemple, ont des équipes qui passent chez les gens pour proposer des services. Si on veut donner une chance à nos stratégies de lutte contre le virus d'aboutir, on doit apporter de l'accompagnement", a insisté Stanislas Guerini. "On doit convaincre de l'intérêt. On doit inciter tout le monde, dès les premiers symptômes, à pouvoir s'isoler."

Je pense qu'il y a d'autres étapes avant l'amende. Donnons envie à nos concitoyens d'avoir les bons gestes, créons de la confiance.

Stanislas Guerini

à franceinfo

Sur la vaccination qui ne sera donc pas obligatoire, le délégué général de LREM est sur la même ligne que le chef de l'État : "J'étais très opposé à ce qu'on dise que le vaccin doive être obligatoire. Le vrai sujet sur le vaccin, là aussi, c'est celui de la confiance. Quand je vois que quasiment la moitié de nos concitoyens ne souhaitent pas se faire vacciner, c'est ça la grande question. Comment on donne toutes les conditions de transparence sur les rapports entre les bénéfices et les risques de ce vaccin."

Si on croit qu'on va les obliger à se mettre une aiguille dans le bras et à se faire vacciner de force, ça ne marchera jamais.

Stanislas Guerini

à franceinfo

Stanislas Guerini approuve la création d'un "collectif de citoyens" pour garantir la transparence : "Je pense que c'est très important qu'il puisse y avoir un consensus qui se fasse dans la communauté scientifique, dans la communauté politique mais qu'on puisse aussi avoir des espaces de dialogues avec la société civile et les grandes associations pour montrer tout l'intérêt de la vaccination. C'est comme ça qu'il faut parler à nos concitoyens. Il faut créer de la confiance. La clef, c'est la confiance", a-t-il conclu.

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