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Municipales à Paris : faire voter les militants "ce n’est pas la manière dont nous fonctionnons à LREM", selon Benjamin Griveaux

Cinq membres de La République En Marche sont candidats à la mairie de Paris. C'est la commission nationale d'investiture qui est chargée d'en désigner un seul. Pour le favori Benjamin Griveaux, pas besoin d'organiser de primaire.

Article rédigé par franceinfo
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Benjamin Griveaux, député LREM de Paris et candidat aux municipales de 2020, invité du "8h30 Fauvelle-Dély", mardi 11 juin 2019. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Benjamin Griveaux, candidat à la mairie de Paris, a rejeté ce mardi l'idée d'une primaire pour désigner le candidat LREM qui briguera la capitale lors des élections municipales en 2020. Une primaire est "une machine à diviser qui enclenche plutôt la défaite qu'une dynamique de victoire", selon l'ancien porte-parole du gouvernement.

"Il y aura un candidat unique LREM à Paris. C'est celui ou celle qui sera issu(e) de la commission nationale d'investiture. Ce candidat sera soutenu par le mouvement et par l'ensemble des autres candidats", a déclaré Benjamin Griveaux, l'un des cinq candidat à la mairie de Paris, ce mardi sur franceinfo.

Faire voter les militants pour désigner le candidat LREM aux municipales de Paris, "ce n’est pas la manière dont nous fonctionnons à LREM", a déclaré le candidat LREM à la mairie de Paris, Benjamin Griveaux, invité de franceinfo ce mardi. "Et nous l’assumons parfaitement", a-t-il ajouté. Pour le favori de La République En Marche, l'idée d'une primaire serait "une bonne mise en œuvre de la future défaite."

Mercredi 5 juin sur franceinfo, le député LREM Hugues Renson a appelé à ne pas avoir peur du débat et a déclaré préférer que la décision de la commission nationale d'investiture soit prise après l'été. Une position que ne partage pas l'ancien porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, qui a déclaré : "Je serai plutôt à dire que le débat vit déjà depuis des semaines et des mois. Nous le faisons de manière fraternelle".

Loi Santé : Griveaux dénonce les "mauvais jeux politiciens" 

Alors que plusieurs services d'urgence sont en grève depuis plus deux mois, Benjamin Griveaux a rejeté sur le Sénat la responsabilité des lenteurs législatives sur le projet de loi Santé.
Donner un coup de pouce financier au personnel hospitalier, "Agnès Buzyn y travaille avec une prime de risque et de coopération dont les montants sont en train d'être discutés', a précisé Benjamin Griveaux qui a ajouté que "ce n'est pas qu'une question financière. C'est aussi une question qui sera réglée par le projet de loi dont les discussions, je l'espère, vont aboutir cette semaine au Sénat afin qu'on puisse enfin engager la transformation dont nos hôpitaux ont besoin", a-t-il expliqué.

Retrouvez l'intégralité de l'émission "8h30 Fauvelle-Dély" : 

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