Taxe d'habitation, zone à trafic limité à Paris et lutte contre le narcotrafic... le "8h30 franceinfo" de David Amiel
David Amiel, député Ensemble pour la République de Paris, était l'invité du "8h30 franceinfo", dimanche 3 novembre. Il répondait aux questions de Jean-Jérôme Bertolus et Benjamin Fontaine.
Taxe d'habitation : "C'était une taxe très injuste"
"Il n’y aura pas de retour à la taxe d’habitation sur les résidences principales", a assuré samedi 2 novembre, auprès du Parisien, Catherine Vautrin, la ministre du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation. David Amiel, qui ést pour la supression de la taxe d'habitation, a réagi à cette annonce en indiquant que "c'était une taxe qui était très injuste car elle était très élevée dans les villes pauvres, dans les petites villes de la périphérie des grandes métropoles et elle était très faible dans les villes riches qui avaient beaucoup d'autres ressources".
Zone à trafic limité dans Paris : "Une écologie élitiste"
À la veille de l'entrée en vigueur d'une zone à trafic limité dans les quatre arrondissements de Paris Centre, David Amiel, dénonce une "écologie élitiste". Dès le lundi 4 novembre, une zone de 5,5 km² ne sera plus autorisée à la circulation aux automobilistes qui souhaitent traverser le cœur de la capitale. Le député Ensemble pour la République salue dans l'ensemble "une bonne mesure pour les habitants" des quatre premiers arrondissements de Paris. Mais il considère qu'elle est encore "très incomplète et très partielle", y voyant là un dispositif qui "ne s'intéresse qu'aux beaux quartiers". David Amiel craint qu'il y ait par exemple "un report du transit" sur d'autres axes en périphérie, comme sur l'A86. Le parlementaire appelle donc la municipalité à "ne pas oublier les habitants de la petite couronne et de la banlieue".
Narcotrafic : "Un risque de narcoterrorisme"
Alors que plusieurs fusillades liées au trafic de drogue ont éclaté ces dernières semaines dans différentes villes de France, David Amiel, député de Paris dénonce une "ultraviolence ciblée contre les forces de l'ordre et les institutions qui se nourrit du trafic de drogue". Si le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau dénonçait vendredi 1er novembre à Rennes (Ille-et-Vilaine) la "mexicanisation" du pays, le parlementaire Ensemble pour la République évoque lui un "risque de narcoterrorisme". Il appelle ainsi "Bruno Retailleau à reprendre à son compte les mesures" préparées par l'ancien garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti, "comme la création d'un parquet national dédié". Le député de Paris plaide également pour la création d'un "véritable statut du repenti pour accompagner ceux qui aident les forces de l'ordre à démanteler les réseaux de narcotrafiquants".
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