Vœux d’Emmanuel Macron : "Une forme de décalage" avec la réalité, selon le président de la Fédération des acteurs de la solidarité
"Il y a quelque chose qui relève d’une forme de décalage" avec la réalité, selon Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), sur franceinfo mercredi 1er janvier, au lendemain des vœux du président Emmanuel Macron. Il regrette que les mots du chef de l’État n’aient pas été dirigés vers "celles et ceux qui souffrent, qui sont seuls ou loin de chez eux".
Selon l'Insee, il y a 10 millions de pauvres en France, avec notamment "une augmentation de cette précarité et pauvreté chez les jeunes, chez les petits retraités, chez les femmes seules", détaille le président de la Fédération des acteurs de la solidarité. Même si l’inflation est "moins puissante", "ça a été tout à fait dévastateur" sur la société, explique-t-il, déplorant une hausse du nombre de personnes lors des distributions alimentaires "de l’ordre de 20 à 30%" depuis la crise sanitaire.
"Ce qui compte, c’est que le gouvernement et le Parlement apportent des réponses à cet état du pays", pour "cibler les dépenses sur ceux qui en ont besoin et les associations qui les accompagnent", pour retrouver l’"ordre social", une "justice sociale plus forte" et ainsi "lutter contre la pauvreté" et la précarité, poursuit Pascal Brice. "Nous demandons qu'un gouvernement, enfin, cesse d'être dans la stigmatisation, mais surtout apporte des réponses dans la durée et en écoutant les acteurs", résume Pascal Brice, qui se tient à la disposition de Catherine Vautrin, la ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des familles.
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