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Arrêté anti-pesticides : "Quand il y a une obstination à ne pas vouloir changer, il faut saisir les tribunaux", estime Damien Carême

Alors que vendredi 8 novembre, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a validé deux arrêtés anti-pesticides à Gennevilliers et Sceaux (Hauts-de-Seine), l'eurodéputé EELV Damien Carême a salué "une victoire" dimanche 10 novembre sur franceinfo. "Quand il y a une obstination à ne pas vouloir changer, quand l'évidence est là, il faut saisir les tribunaux", a-t-il poursuivi. 

"Le maire doit protéger" 

Damien Carême rappelle que, "dans le Code de la santé publique (CSP), le maire doit prendre les mesures qu'il faut pour protéger sa population. Quand l'État refuse de prendre des lois pour, c'est la justice qui doit trancher. (...) Quand il y a une obstination à ne pas vouloir changer, quand l'évidence est là, il faut saisir les tribunaux. On doit en arriver là à certains moments." Dans les Hauts-de-Seine, la préfecture du département avait contesté les arrêtés devant le juge administratif.

Après le projet d'aéroport à Notre-Dame des Landes (Loire-Atlantique), le projet d’exploitation minière la Montagne d'or en Guyane, l'Élysée a enterré jeudi 7 novembre un autre projet qui faisait grincer des dents les écologistes. Il s'agit d'Europacity, un mégacomplexe de commerces et de loisirs qui devait être implanté d'ici à 2027 dans le Val-d'Oise au nord de Paris. Cependant, Damien Carême reste méfiant. "C'est de la communication pour l'instant. On n'abandonne pas la bétonisation d'Europacity, précise-t-il. On remplacera le centre commercial par un autre projet. Tant que je ne sais pas ce qu'est l'autre projet, je ne dis pas que le projet est abandonné".