L'année de césure "est un sujet plébiscité par les étudiants", estime Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur
Invitée de franceino samedi, la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Frédérique Vidal, annonce qu'en cas de demande d'année de césure par un étudiant, il gardera sa bourse.
L'année de césure a été inscrite dans le projet de loi modifiant les règles d'accès à l'université, dont la première lecture s'est achevée jeudi 14 décembre à l'Assemblée. Cette année de césure doit permettre à un étudiant qui le souhaite de suspendre ses cours pour mener un projet personnel : travailler et/ou acquérir une expérience utile à ses études.
Une année de césure, "est un sujet qui est plébiscité par les étudiants. C'est eux-mêmes qui demandent à avoir cette respiration possible dans leurs études", a défendu samedi matin sur franceinfo Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur.
"Les étudiants restent inscrits"
Les députés se sont divisés jeudi sur la possibilité de cette année de césure. "Si quelqu'un s'en va c'est exclusivement parce qu'il a perdu pied, et s'il a perdu pied, ça n'est pas intellectuellement, le plus souvent c'est socialement", a notamment estimé le député des Bouches-du-Rhône et leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon, rappelant que 73% des étudiants travaillent pour pouvoir se payer leurs études.
Une année de césure "c'est à la demande de l'étudiant, c'est validé par l'établissement, les étudiants restent inscrits, ils sont donc dans le droit commun", a répondu Frédérique Vidal samedi sur franceinfo. "Si ce sont des étudiants boursiers, ils peuvent garder leur bourse. Donc je pense que c'était un petit problème, peut-être, de connaissance de la réalité de l'année de césure", a poursuivi la ministre de l'Enseignement supérieur.
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