Cet article date de plus de dix ans.

Et pouquoi pas un peu de gentillesse ?

A première vue, si le monde n'est pas seulement divisé entre les gentils et les méchants - quoi que - mieux vaut faire partie des premiers que des seconds. Même si quand on dit de quelqu'un qu'il est un brave garçon, cela n'est pas forcément un compliment...
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (©)

Or donc, Mesdames et Messieurs, vive la gentillesse et comme disait
jadis Ségolène Royal, "aimons nous les uns les autres ". Et pourquoi
donc ? Parce que c'est bon pour la santé !

Mieux comprendre les autres, être mieux dans sa peau

Diverses études médicales
menées de façon différente un peu partout dans le monde montrent que la
sympathie - et plus encore l'empathie, la volonté de comprendre les autres, de
les aider et de les respecter - permettraient d'être soi-même mieux dans sa
peau.

Dit comme cela, ça fait un peu
bisounours et rappelle le "mouche ton nez, dis bonjour à la dame "
de notre enfance. N'empêche que cela a l'air vrai.

Trois arguments

#1 | D'après les chercheurs, plus nous manifestons
d'amabilité et plus nous sécrétons de sérotonine qui, comme chacun sait, est
l'hormone de la bonne humeur. De plus, l'altruisme aurait des effets positifs
sur le cerveau en activant des connexions qui sont moins vivaces quand la
compassion est absente, comme le précise l'hebdomadaire l'Express.

#2 | Les pensées hostiles ou agressives augmentent le
rythme cardiaque et la pression artérielle, alors que la gentillesse abaisse le
niveau de stress et apaise la tension.

#3 | On a vu des gens mourir de méchanceté. L'agressivité
pratiquée au quotidien augmente les risques cardiaques et conduit à une
solitude qui aggrave tous les problèmes. Moralité : avoir du cœur est bon
pour le cœur.   

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.