"Noir c'est noir"
Si l'on
excepte une douzaine de personnes que Johnny couvre de louanges, parmi lesquels
sa compagne actuelle Laëticia, Charles Aznavour, le second papa, Line Renaud,
la bonne fée, Raymond Devos, Eddy Mitchell, le pote de toujours, Gainsbourg,
Bardot, Belmondo, Delon et l'ancien président Sarkozy, tous les autres sont
habillés pour l'hiver.
Au rayon des "vieux cons" (selon Johnny), on trouve Henri Salvador et Michel
Sardou, lequel Sardou est aussi qualifié de réac' qui aurait bien besoin d'un
psy.
Catégorie
"obsédés sexuels" : il y a Edith Piaf (mais oui) que Johnny se
félicite d'avoir fuie en courant et Cloclo, Claude François, caricaturé en
Poulidor de la gaudriole doublé d'un jaloux et qui, dit-il, draguait toutes ses
nanas et se tapait ses ex en désespoir de cause.
Last but not least,
Johnny flingue aussi ses anciennes femmes. Nathalie Baye, présentée comme une
"intello ayant voté Mitterrand", ce qui pour lui ne constitue
sûrement pas un double compliment. Et surtout Adeline Blondieau qualifiée de "serpent hystérique" qui de plus le cocufiait tout le temps.
Enfin, notre rocker
national dénonce ses pires ennemis : la gauche qui "pousse vers la
médiocrité" et les corbeaux - sous-entendu les journalistes - qui ne font
rien qu'à le salir.
Alors pourquoi tant
de haine, pourquoi tant de violence ? Johnny Hallyday explique qu'il a
vidé son sac parce qu'il a failli mourir. Une sorte de testament affectif à la
veille de ses 70 ans. Quand il prépare son anniversaire, c'est la fête de tout
le monde.
Comme qui dirait, "noir
c'est noir, il n'y a plus d'espoir"...
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