Petites confidences et fines plaisanteries de Valérie Trierweiller
A première vue, on appelle ça "un plan média".
Après quelques minutes d'interview sur Europe 1 dont on n'avait pas
retenu grand chose, Valérie Trierweiler s'est offerte et nous a offert hier
une séquence télévisée de plus d'une heure sur France 5, dont hélas, on ne
retiendra pas beaucoup plus. Sinon que la " compagne " du chef de
l'Etat - c'est ainsi qu'elle veut qu'on l'appelle – est une femme séduisante et
sympathique même si son rouge à lèvres trop clair, assorti au vernis à ongles
et au chemisier pouvaient sembler un peu flashy pour une interview BCBG.
D'ou il ressort que Valérie est une "mère
tigresse" avec ses enfants qu'elle a dix fois par jour au téléphone et
dont elle lave encore le linge sale. Qu'elle passe l'aspirateur ou remplit son
lave vaisselle pour se détendre. Que c'est pas tous les jours facile d'être
observée en permanence par les autres et qu'elle n'était pas préparée au rôle
de Première dame, ce qui saute aux yeux.
Au passage, un hommage convenu à Nelson Mandela qui se meurt
en Afrique du Sud et à ses anciens professeurs qui lui ont donné le goût de la
chose publique, donc de la politique. Enfin, une mise au point vestimentaire
qui s'imposait. C'est par obligation qu'elle porte souvent de la belle et haute
couture mais à tout prendre, elle préfère les petites robes achetées au marché
Voilà. Tout est dit. Pas de quoi alimenter twitter pour une
fois. C'était gentil et inoffensif comme une émission de Drucker. Les
communicants de l'Elysée ne se sont pas cassés la tête. Après le président
normal, on a droit à la Première dame normale. A défaut d'être créatif, c'est
cohérent. Merci Madame.
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