Quand Mazarine Pingeot traite DSK de "monstre"
Dans les colonnes du
magasine Technikart, Mazarine se déchaine. "J'ai , dit-elle, une
fascination pour les monstres. Quand j'ai vu cet homme mal rasé, l'air hagard,
menotté, j'ai aussi vu cet homme qui m'a toujours paru faux. Le noir de l'âme
humaine, ca m'intéresse. Pour moi, DSK est un monstre parfait et c'est
formidable d'un point de vue littéraire ".
Rien que ca. Un
monstre. En plus, Mazarine, "notre Mazarine", puisqu'on a tous
payé ses couches-culottes, ajoute qu'elle a écrit un manuscrit sur l'affaire du
Sofitel mais qu'elle a renoncé à le publier. Elle se l'est interdit,
dit-elle : "par rapport au PS, par rapport à moi, par rapport aux
conséquences" ". Ouf !
Malgré la
frustration de ne jamais lire ce possible chef-d'œuvre, on s'interroge sur les
motivations de Mazarine. Hurler avec les loups est une chose. Hurler après les
loups en est une autre. On comprend mieux quand on précise qu'il s'agit d'une
interview et que Mazarine Pingeot répond aux questions de... Tristane Banon, la
jeune femme qui avait accusé DSK d'agression sexuelle.
Elle même interrogée
sur Europe 1, Tristane Banon affirme qu'elle a vécu cette douloureuse affaire "comme
un cancer, avec chimio et rémission ". Sans vouloir minimiser les faits et
encore moins banaliser les violences faites aux femmes, le mot
"cancer" est peut-être très mal choisi. Celui de
"monstre" aussi.
Pour une fois, on a
presque envie de plaindre Dominique Strauss-Kahn.
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