Sortie réussie pour la redoutable Cecilia Attias
De l'aisance, pas
de gaffe, ce qu'il faut d'apparente spontanéité matinée de langue de bois. Nul
doute que Cécilia avait été bien coachée par son communiquant de mari, Richard
Attias. Mais enfin, le résultat était probant.
Difficile de lui
donner tort quand elle décrit la politique comme une bulle dans laquelle on se
sent enfermé et épié et dont la brutalité fait souffrir. Difficile encore de ne
pas la croire quand elle dit que si elle n'est pas allée voter au second tour
de l'élection de 2007, c'est parce qu'elle n'en avait pas la force, que c'était
trop lourd pour elle ce jour là d'affronter le regard des autres. Comment mieux
résumer l'ambigüité des rapports vie privée / vie publique ?
A part ca, Madame
Attias nous pardonnera de ne pas la croire sur parole quand elle dit n'être
pour rien dans la soirée du Fouquet's et le commencement "bling bling "
du quinquennat sarkozien. Car d'autres sources indiquent tout le contraire. On
la félicitera simplement pour l'aplomb avec lequel elle énonce avec conviction
de probables contre vérités.
Enfin, on
félicitera Cécilia pour sa phrase qui fait mouche :
"J'aime mon
pays, mais j'ai l'impression que la lumière s'éteint doucement sur la
France.".
Qu'on approuve ou pas,
c'est bien tourné. C'est digne d'un vieux briscard de la politique. Disons que ça
nous change de l'insoutenable légèreté de Carla ou des maladresses lourdingues
de Valérie.
Et quand on pense
qu'elle n'a été Première dame que 4 mois et 29 jours, on a envie de lui envoyer
un SMS : "Si tu reviens, on annule tout. ".
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