Sécurité routière : les constructeurs automoviles multiplient les technologies pour surveiller le comportement du conducteur
Évanouissement, crise cardiaque, AVC... Tous ces problèmes de santé peuvent malheureusement arriver au volant. Les constructeurs automobiles cherchent donc à développer des technologies pour éviter des drames. Elles consistent à surveiller le conducteur en observant son regard, la pression sur le volant et sur les pédales, parfois même ses battements cardiaques avec des capteurs dans le siège. Si le conducteur ne semble pas répondre, la voiture va commencer par faire sonner une alarme et par donner des à-coups sur la ceinture avec le frein et le prétensionneur pour qu’il se réveille. Et s’il ne réagit toujours pas, la voiture va basculer en mode 100% autonome et prendre le relais pour aller se ranger sagement sur le bas-côté et appeler les secours. Ce sont des fonctions qui arrivent en option sur les modèles haut de gamme de Volkswagen, Mercedes et Volvo.
Vers un système de sécurité obligatoire ?
Sur les modèles les plus perfectionnés, la voiture ira se garer en toute sécurité sur la bande d’arrêt d’urgence ou sur un bas-côté, là où elle gêne le moins. Elle va même klaxonner et allumer les warnings pour bien signaler que quelque chose ne va pas. Il faut savoir que la Commission européenne et plusieurs pays, cherchent à obliger toutes les voitures neuves à inclure un système qui surveille en permanence la capacité à conduire. Il ne faudra donc pas s’étonner si cela finit par devenir obligatoire comme la ceinture de sécurité. C’est pourquoi les constructeurs préfèrent anticiper.
Une aide à la conduite, pas un substitut pour le conducteur
Pour l'instant, ces nouvelles technologies ne peuvent pas pallier au manque d'attention des conducteurs qui utilisent leur téléphone ou qui conduisent en ayant trop bu. Pour cela, il faudrait que la conduite autonome soit parfaitement fiable. Or malgré tous les progrès réalisés, c’est encore loin d’être le cas. C’est pourquoi les constructeurs ne s’en servent, pour l’instant, que comme d’une aide à la conduite, pas d’un substitut pour le conducteur. Mais qui sait ? Peut-être qu’un jour, les voitures autonomes seront obligatoires pour éviter les accidents.
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