C'est bon pour la planète. Le potager sur les toits
Tout l'été, Isabelle Autissier répond aux questions d'adolescents sur l'environnement, avec Anne-Laure Barral.
Quand on n’habite pas à la campagne, il n’est pas toujours facile de pouvoir cultiver son jardin, alors il existe des jardins partagés, il y a même l’option du balcon ou si c’est possible avec sa copropriété d’installer un potager sur le toit.
L’école Agro Paris Tech a lancé une expérimentation qui permet d’ailleurs de cultiver des fruits ou des légumes oubliés parce qu’ils ne supportent pas le transport. Sitôt produits, ils sont consommés sur place. "Il y a même des agriculteurs professionnels sur les toits des immeubles qui vendent leurs récoltes aux personnes autour d'eux", explique Isabelle Autissier. Certains restaurateurs aujourd’hui peuvent se fournir auprès de ces fermes urbaines. Mais selon les chercheurs, il faudrait 660 000 hectares pour nourrir les Parisiens et plus de 3 millions d’hectares pour les Franciliens.
Le potager sur les toits : bénéfique pour l'environnement et le lien social
Même si les toitures végétalisées ne suffiront pas à nourrir la ville, elles ont beaucoup d’avantages souligne la présidente d'Isabelle Autissier : "Elles régulent le climat, purifient l’air, isolent l’immeuble, stockent les eaux de pluie, cela permet d’accueillir des insectes et des pollinisateurs très utiles". Une chaîne vertueuse pour l’environnement. Pour Isabelle Autissier, cette verdure en ville crée aussi du lien entre les voisins qui organisent souvent des fêtes pour partager les productions ensemble ou des rencontres pour organiser le travail dans ce potager sur le toit ou ce jardin partager, c’est aussi un plus pour la qualité de vie en ville.
Elidja, notre jeune auditeur, n’est pas hostile au potager ou au jardinage mais il ne se sent pas très compétent : "Quand je plante une fleur, peut-être un mois après, elle fane parce que je n’ai pas mis assez d’eau", explique-t-il.
C’est tout l’intérêt de le faire avec d’autres personnes pour trouver les bons conseils et les bonnes solutions en fonction de ses possibilités. On peut commencer par mettre des plantes dans sa salle de bain et voir si avec l’humidité elles apprécient, ou alors des plantes grasses ou des cactus pour être moins tributaires de l’arrosage. "Mais surtout, les plantes et les fleurs, il faut les aimer et aimer en prendre soin", explique Isabelle Autissier.
En savoir plus : le programme Weactforgood du WWF
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